Black Metal
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Black Metal
Un petit historique du black que j'avais rédigé pour un autre forum il y a bientôt 3 ans
Black Metal.
Un nom qui ne dira sans doute rien aux mélomanes lambda que vous êtes sûrement, d'autant plus que ce courant du Metal n'est apprécié que d'une frange restreinte d'amateurs, tant cette musique se veut inaccessible et réservée à un cercle d’auditeurs limité.
Il n'est sans doute plus nécessaire de donner une définition globale du Metal, mais il faut savoir que ce genre de musique a connu toutes sortes d'évolutions et de fragmentations, et a abouti à la naissance de plusieurs branches et courants différents et originaux, par le biais de syncrétismes et autres influences entre des milieux parfois divers.
Parmi eux, un genre né dans les années 80, le Black Metal.
Le Black Metal se caractérise par une bestialité musicale poussée à son paroxysme.
Ce courant a la particularité d'être « underground », de par le fait que c'est surtout une musique de cave, comme j'appelle ça. Il se caractérise en effet par un son très crade, rugueux, primaire, saturé et grésillant, difficilement audible et complètement radical. Ceci est notamment dû au fait que les enregistrements étaient de très mauvaise qualité aux balbutiements de ce courant.
Pour la résumer brièvement, cette musique est assez peu accessible, et nécessite un effort d'acclimatation parfois conséquent pour y trouver son compte, bien que l’émergence de styles de Black un tantinet plus doux ait contribué à changer quelque peu la donne.
Les instrumentations y sont poussées à l'extrême, tant dans la rapidité et la brutalité, avec une volonté de rompre avec tout ce qui est mélodieux, de manière presque caricaturale.
Ainsi, les musiciens sont de véritables virtuoses et il est fréquent que certains soient considérés comme les meilleurs du monde dans leur domaine. Par exemple, Hellhammer, batteur du groupe Dimmu Borgir, ou Nicholas Barker, batteur qui a officié dans diverses formations, dont celle citée précédemment.
Au niveau du chant, certains amateurs ne manquent pas d'humour et savent faire preuve de dérision en qualifiant ça de hurlements. Cependant, c'est bel et bien le cas, puisque les vocalistes grognent et hurlent d'une voix rauque, déroutante, effrayante, bestiale, voire inhumaine, chose qui reste néanmoins très impressionnante.
Voici un petit historique qui vous permettra de comprendre et d'observer la naissance et l'évolution jusqu'à aujourd'hui de ce courant très élitiste. Vous comprendrez au fil de la lecture pourquoi j'insiste sur ce dernier mot.
Le cas Venom
À ne pas confondre avec le célèbre ennemi de Spiderman, le groupe de Heavy Metal britannique Venom, originaire de Newcastle, va, avec son premier album Welcome to Hell paru en 1981, poser les bases d'un nouveau courant de Metal, le Black Metal.
Ce courant doit son nom au second album de Venom, intitulé donc Black Metal, sans doute leur album mythique que tout amateur de ce style de musique se doit d'avoir écouté.
Le groupe se veut provocateur, et utilise alors de nombreuses références au Diable dans ses concerts (pentagrammes, 666, têtes de bouc, etc.). Les trois membres du groupe se choisissent chacun un nom tiré de la mythologie antique (Abaddon, Cronos et Mantas).
Comme beaucoup de choses initiées par Venom, cette pratique est devenue un des nombreux codes du Black Metal.
Leurs textes sont souvent morbides, contribuant ainsi à la récurrence de ce "style littéraire" dans le Black alors naissant. En effet, ils s'inspirent de personnages historiques controversés, comme la célèbre meurtrière hongroise Erszebet Bathory (dont le patronyme deviendra le nom d'un groupe précurseur du Black, Bathory), ou de littérature fantastique et de cinéma d'épouvante.
Codes vestimentaires
Le Black Metal développe une imagerie bien à lui, faite de cuir, de ferraille et de pots de peinture.
Un célèbre groupe de rock, Kiss, ainsi que le leader du groupe de Heavy Metal Diamond Head, King Diamond, lancent cette mode de se peinturlurer le visage et influencent, d'une certaine manière, les initiateurs du Black Metal, dans un style beaucoup moins glamour néanmoins...
Le Black se veut repoussant et cherche à limiter son public. Par conséquent, il se retranche derrière toutes sortes d'artifices qui contribuent à rendre ses pratiquants plus mystérieux et plus répugnants encore.
En outre, ce genre est très porté sur le théâtralisme, d'où l'utilisation de maquillages et de déguisements.
La fascination pour le lugubre et le macabre transparaît clairement dans ces artifices. Les maquillages sont là pour donner une apparence cadavérique aux musiciens, et les tenues de cuir et autres armures cloutées témoignent de l'intérêt porté au Moyen-âge, et au glorieux passé viking, dans le cas des groupes scandinaves.
Ainsi, il est fréquent de voir les musiciens de divers groupes poser sur des photos non pas armés de leurs instruments respectifs, mais de véritables haches, de lances, de glaives et de boucliers, vêtus de cottes de mailles et bardés de clous.
Le morbide atteint parfois son paroxysme, avec des images très explicites de scarification, de plaies béantes et autres mortifications, empalements, viols, scènes pornographiques et boucheries diverses. Souvent, les musiciens apparaissent sur scène dégoulinants de sang (de porc, parfois).
L'Inner Black Circle
Ceux qui ont contribué à la naissance du Black Metal perdent à la fin des eighties toute crédibilité, soit en changeant radicalement de style, soit en créant des musiques de mauvaise qualité et sans renouveau.
Le genre va-t-il s'essouffler et disparaître sans tambours ni trompette ?
C'était sans compter sur un musicien Norvégien. Caché sous le pseudonyme d'Euronymous, cet homme fonda en 1983 le groupe légendaire Mayhem, enregistrant en 1985 une démo intitulée Pure fuckin' armageddon, suivie en 1987 d'un premier album nommé Deathcrush, qui donna un second souffle au genre, par sa musique, le chant, l'atmosphère, les paroles, etc...
Ce groupe devient culte par la bestialité de ses prestations scéniques, et par la psychologie dérangée de ses membres. Poussant la morbidité à l'extrême, Mayhem apparaît sur des scènes décorées de têtes de bétail empalées, et le chanteur, auto-baptisé Dead, s'y inflige régulièrement des mutilations si profondes qu'il frôle à chaque fois l'évanouissement.
Ce dernier, psychologiquement fragile, se suicidera d'un coup de fusil dans la tête dans sa chambre d'hôtel (ou dans un chalet partagé par le groupe, je ne suis pas sûr) en laissant une note: "Excuse all the blood". Son collaborateur Euronymous fut le premier à découvrir le cadavre.
Il s'empressa alors de se procurer un appareil photo, puis de photographier le cadavre de Dead, afin d'illustrer un album-live que le groupe s'apprêtait à publier. Il paraîtrait qu'il ramassa quelques morceaux de crâne pour s'en faire un pendentif...
La pochette en question (c'est bel et bien une vraie photo):
Ce groupe, considéré comme un pilier et un fondateur du genre, cherche à défendre cet acquis et ce qu'il représente: Le Black Metal doit rester ce qu'il est.
Malheureusement pour eux, ils font le constat que ce genre se « pervertit », perd ce qui le caractérise et se banalise.
Le leader de Mayhem, Euronymous, fonde alors un magasin à Oslo, baptisé Helvete (Enfer, en norvégien) qui se veut l'épicentre du mouvement Black, en réunissant ses principaux acteurs et adeptes, et s’érige comme le fournisseur officiel du Black Metal dans ce qu'il a de plus pur, le Black Metal des racines.
Parmi les formations inclues dans ce cercle d'initiés, on compte Mayhem, Burzum, Immortal, Emperor ou Darkthrone, groupes qui ont donné ses lettres de noblesse au genre.
Les membres les plus influents sont donc Euronymous (Mayhem), mais aussi Varg Vikernes du groupe Burzum, qui s'est rebaptisé Count Grishnackh (du nom d'un orque du Seigneur des Anneaux, l'œuvre de Tolkien étant fréquemment utilisée comme source d'inspiration pour de nombreux groupes de Metal), Faust (batteur du groupe Emperor), Samoth, etc…
Dans le sous-sol de la boutique, les membres décident de partir en croisade contre ceux qui ne faisaient pas partie du Circle.
S'auto-investissant d'une mission de défense du vrai Black Metal, les membres de l'IBC codifient le genre et le redéfinissent selon leurs propres standards. Antichristianisme, haine et violence (pour faire court), telles sont les germes du mouvement.
Le Black doit être, selon ces théories mises en place par eux, médiatiquement inexistant (ou presque) et rester une musique de cave, spontanée, se traduisant par une musique de très mauvaise qualité sonore (enregistrement dans des studios improvisés, sur bande audio bon marché.
Seuls les vrais amateurs sauront faire l'effort de se procurer ces bandes difficilement accessibles, et ainsi être dignes de faire partie de cette élite de connaisseurs et d'initiés.
L'Inner Black Circle est considérée par les autorités comme une organisation quasi-terroriste.
Ils se lancent alors dans une micro-guerre contre le christianisme et ce qui le représente. Ils incendient une dizaine d'églises, datant pour certaines du XIe siècle. Ces actes criminels vont mener la police jusqu'à eux, mais faute de preuves, ils ne seront pas inquiétés, bien que fiers de leurs forfaits, qu'ils ne manquent pourtant pas de clamer.
Le Circle envoie carrément des menaces de mort à d'autres groupes qu'il juge corrompus. Pour ce point particulier, il faut savoir qu'à la même époque naissait aux Etats-Unis, sous l'impulsion de plusieurs groupes, et notamment d'un qui lui donnera son nom, Death, le Death Metal, autre frange du Metal extrême, beaucoup moins idéologique que le Black, mais qui s'attirera les foudres des théoriciens de ce dernier.
Des groupes, notamment Deicide, recevront de leur part des menaces de mort, et certains seront victimes d'attaques lors de leurs venues sur le sol scandinave.
Laissant libre cours à leur folie, les membres n'ont plus de retenue. L'action criminelle atteint inexorablement son comble: Faust assassine un homosexuel pour s'attirer l'admiration de Varg Vikernes.
Le bain de sang va continuer et ce au sein même de l'Inner Black Circle, qui va se ronger de l'intérieur: Euronymous, est massacré en 1993 d'une vingtaine de coups de poignard par Varg Vikernes (Count Grishnackh), qui va écoper pour ce crime de 21 ans de prison, et qui a d'ailleurs été libéré le 24/05/2009.
L'Inner Black Circle connaît ses derniers instants d'existence, et suffoque lentement avant de finalement disparaître. Morts ou emprisonnés, les principaux membres sont anéantis…
L'Inner Black Circle était constitué de personnalités, on l'a vu, quelque peu instables…
Idéologie: le Black Metal, musique tendancieuse
On l'a compris, le Black Metal va bien au-delà d'un simple courant musical, même si celui-ci dérange et est anti-conventionnel.
Son essence repose sur une idéologie et des modes de pensée généralement négatifs:
La misanthropie, la haine de soi, la haine des faibles, la haine de la religion, la glorification de Satan et de l'Enfer, l'admiration du passé scandinave, notamment la valorisation de la mythologie et des dieux païens en tant qu'antithèse du christianisme, la fascination pour le morbide, la destruction, la guerre, la maladie et la douleur…
Telles sont les graines qui ont fait pousser cette idéologie.
Tout ceci est assez confus et souvent peu structuré, mais ce qui est commun à chacun de ces courants de pensée reste la haine et la violence.
Le satanisme est sans conteste la pensée la plus courante dans le Black Metal, traduite par des textes généralement blasphématoires et emplis d'une haine violente envers la religion, notamment le christianisme, et s'inscrivant dans un penchant inverse, c'est-à-dire la dévotion au Diable et la référence quasi-systématique à Satan, à l'Enfer et aux légions de démons, sans compter toutes sortes d'autres monstruosités sorties des entrailles de la terre…
Un petit exemple de paroles:
DARK FUNERAL - THE ARRIVAL OF SATAN'S EMPIRE
Music by Lord Ahriman. Lyrics by Emperor Magus Caligula.
The unholy war, when Satan’s demons are smeared in blood
Feathers fall from angel wings, from the sky
Father Satan gather your legions, it is time to claim your throne
The arrival of your dominion, so long been gone
So gather now my legions, it is time to fight for our lord
Hail Satan, scream the masses, smeared in angel’s blood
Lords of war, the wings of twelve, open all the gates
Fly high into the canopy; bring to me the head of god
Hell lord, unholy father
Your wish is my command
I will cut the liar throat; Christian blood will fall to the ground
Demon legions, fly through the gates
Into the darkened sky
Held up high, the spears of evil
As they run, through angels flesh
They scream out in pain, as they see their kingdom fall
Angel tears fall to the ground, as Satan again will reign
Pour la majorité des groupes, il vaut mieux prendre tout ceci au second degré, l'extrémisme textuel et visuel n’étant que le prolongement logique de la violence de la musique, de manière plutôt caricaturale. Pour d'autres par contre, qui sont, et il est nécessaire de le rappeler, en nombre très réduit, cela relève d'une pensée profondément ancrée en eux et qui peut s'avérer dangereuse voire meurtrière.
Même s'il est prépondérant, le satanisme (qui relève en réalité d’une volonté de vivre libre, sans cloisons religieuses et morales (d’où le rejet du christianisme), en étant son « propre Dieu » (en vertu du célèbre précepte émis par les penseurs du satanisme: Do what thou wilt shall be the whole of the law), et assez peu du culte de Satan à proprement parler) n'est pas tout dans cette musique.
Les modes de pensées qui caractérisent le Black font état d'une admiration plus ou moins limitée pour le National-socialisme. Un genre de Black, le NSBM (National Socialist Black Metal), y est carrément dédié.
Au niveau des textes, culte du surhomme aryen et haine des autres races et éléments dégénérés dont on prône la mort. Glorification de l'Allemagne nazie, de l'extermination des Juifs et autres peuples, des évènements guerriers de 39/45, et même utilisation de l'image de Hitler, parfois comme réincarnation de Satan ou symbole du Mal…
Un paradoxe à souligner: il est cependant évident que les pratiquants d'une musique comme le Black Metal auraient immédiatement fini leurs jours en camp de concentration si ce genre avait été de cette époque, au motif de leur dégénérescence…
Le Black Metal succombe-t-il aux sirènes du capitalisme ?
Désormais loin des théories mourantes de l'Inner Black Circle et des fanatiques qui le constituent, le black devient un genre tout à fait admis et reconnu par un large public, bien que l'emploi du terme "large" reste à relativiser, bien évidemment.
L'adoucissement de cette musique, ainsi que les variantes dont il va faire l'objet, va contribuer à la rendre plus accessible, et par conséquent à favoriser l'écoulement de disques sur le marché.
Les groupes qui ont réussi cette prouesse sont plus ou moins nombreux, mais bien connus.
En voici quelques-uns:
Les plus célèbres sont les britanniques de Cradle of Filth
Ce groupe bien connu des amateurs de Metal, conduit par le célèbre Dani Filth, seul membre d'origine (le line-up étant constamment modifié) a beaucoup évolué sur la durée, en bien comme en mal, délaissant parfois le Black Metal pour s'aventurer sur d'autres terrains.
Utilisant beaucoup de claviers qui rendent la musique plus mystique et moins lourde, le groupe atteint la consécration avec l'album Dusk and her embrace, qui s'écoule à environ 100 000 exemplaires, ce qui est considérable, et qui en fait un pilier du genre.
Le groupe continue à sortir des albums de manière très régulière, à intervalles très courts, faisant le bonheur de certains auditeurs, et alimentant les critiques négatives de la part d'autres que Cradle of Filth ne séduit pas…
Les norvégiens de Dimmu Borgir
Ce groupe a su évoluer en proposant au public un Black Metal de style symphonique, très lyrique.
Ils réussissent l'exploit de vendre 80 000 exemplaires de leur album Enthrone Darkness Triumphant.
Ces rentrées d'argent croissantes vont leur permettre de voir plus grand, et d'enregistrer en 2001 ce qui deviendra leur album-phare, Puritanical Euphoric Misanthropia, avec l'orchestre symphonique de Göteborg.
Déjà bien lancés commercialement, Dimmu Borgir va connaître une ascension fulgurante à la sortie de cet album.
En effet, chose rarissime pour le Black Metal, et certainement scandaleuse pour les puristes, Puritanical Euphoric Misathropia va directement se hisser à la huitième place des charts norvégiens, et à la treizième place dans les charts d'Allemagne.
Un succès qui se confirmera par la suite avec la parution de l'album Death Cult Armageddon en 2003, album qui comporte en outre le titre Progenies of the great apocalypse, qui fera carrément l'objet d'un clip vidéo diffusé sur des chaînes comme MTV2, et qui va s'imposer comme morceau majeur du Black Metal symphonique, et par extension du reste du Black Metal.
Satyricon est un groupe norvégien qui s'est imposé sur le marché grâce à l'album Volcano, de 2002, propulsé dans les charts grâce à la chanson Fuel for hatred…
Cependant, il n'est pas inutile de rappeler que ce type de groupe commercial est honni par une frange d'amateurs, prônant la défense du vrai Black Metal des origines, et crachant sur ce "satanisme de façade"...
Variantes
Le Black Metal a évolué dans le temps. Nous n'allons pas en faire le détail, mais il reste intéressant de savoir quels sont les différents types de Black existant actuellement
Industrial (utilisation d'instruments électroniques et de machines)
Brutal (surenchère de violence, ultra-rapidité de la batterie, distorsion des guitares)
Symphonic (utilisation de claviers rappelant la musique classique, et parfois de véritables instruments et même d'orchestres)
Melodic (metal plus soft, utilisation fréquente de claviers, musique moins portée sur le déferlement cru de violence)
Folkloric (comme son nom l'indique, utilisation d'instruments folkloriques et de rythmes non-metal)
Pagan
Viking
Progressive
etc...
Références
Afin de se repérer dans le labyrinthe obscur du Black Metal, voici quelques incontournables à connaître pour mieux appréhender cet art.
Mayhem - De Mysteriis dom Sathanas
Burzum - Det Som engang Var
Bathory - Bathory
Darkthrone - Transilvanian hunger
Marduk - Panzer Division Marduk
Impaled Nazarene - Tol cormpt norz norz norz
Dark Funeral - Diabolis Interium
Immortal - Sons of northern darkness
Dimmu Borgir - Death cult armageddon
Celtic Frost - Morbid tales
Nargaroth – Black Metal ist Krieg
Emperor - In the nightside eclipse
Par Tony Redgrave, le 14/09/09
Black Metal.
Un nom qui ne dira sans doute rien aux mélomanes lambda que vous êtes sûrement, d'autant plus que ce courant du Metal n'est apprécié que d'une frange restreinte d'amateurs, tant cette musique se veut inaccessible et réservée à un cercle d’auditeurs limité.
Il n'est sans doute plus nécessaire de donner une définition globale du Metal, mais il faut savoir que ce genre de musique a connu toutes sortes d'évolutions et de fragmentations, et a abouti à la naissance de plusieurs branches et courants différents et originaux, par le biais de syncrétismes et autres influences entre des milieux parfois divers.
Parmi eux, un genre né dans les années 80, le Black Metal.
Le Black Metal se caractérise par une bestialité musicale poussée à son paroxysme.
Ce courant a la particularité d'être « underground », de par le fait que c'est surtout une musique de cave, comme j'appelle ça. Il se caractérise en effet par un son très crade, rugueux, primaire, saturé et grésillant, difficilement audible et complètement radical. Ceci est notamment dû au fait que les enregistrements étaient de très mauvaise qualité aux balbutiements de ce courant.
Pour la résumer brièvement, cette musique est assez peu accessible, et nécessite un effort d'acclimatation parfois conséquent pour y trouver son compte, bien que l’émergence de styles de Black un tantinet plus doux ait contribué à changer quelque peu la donne.
Les instrumentations y sont poussées à l'extrême, tant dans la rapidité et la brutalité, avec une volonté de rompre avec tout ce qui est mélodieux, de manière presque caricaturale.
Ainsi, les musiciens sont de véritables virtuoses et il est fréquent que certains soient considérés comme les meilleurs du monde dans leur domaine. Par exemple, Hellhammer, batteur du groupe Dimmu Borgir, ou Nicholas Barker, batteur qui a officié dans diverses formations, dont celle citée précédemment.
Au niveau du chant, certains amateurs ne manquent pas d'humour et savent faire preuve de dérision en qualifiant ça de hurlements. Cependant, c'est bel et bien le cas, puisque les vocalistes grognent et hurlent d'une voix rauque, déroutante, effrayante, bestiale, voire inhumaine, chose qui reste néanmoins très impressionnante.
Voici un petit historique qui vous permettra de comprendre et d'observer la naissance et l'évolution jusqu'à aujourd'hui de ce courant très élitiste. Vous comprendrez au fil de la lecture pourquoi j'insiste sur ce dernier mot.
Le cas Venom
À ne pas confondre avec le célèbre ennemi de Spiderman, le groupe de Heavy Metal britannique Venom, originaire de Newcastle, va, avec son premier album Welcome to Hell paru en 1981, poser les bases d'un nouveau courant de Metal, le Black Metal.
Ce courant doit son nom au second album de Venom, intitulé donc Black Metal, sans doute leur album mythique que tout amateur de ce style de musique se doit d'avoir écouté.
Le groupe se veut provocateur, et utilise alors de nombreuses références au Diable dans ses concerts (pentagrammes, 666, têtes de bouc, etc.). Les trois membres du groupe se choisissent chacun un nom tiré de la mythologie antique (Abaddon, Cronos et Mantas).
Comme beaucoup de choses initiées par Venom, cette pratique est devenue un des nombreux codes du Black Metal.
Leurs textes sont souvent morbides, contribuant ainsi à la récurrence de ce "style littéraire" dans le Black alors naissant. En effet, ils s'inspirent de personnages historiques controversés, comme la célèbre meurtrière hongroise Erszebet Bathory (dont le patronyme deviendra le nom d'un groupe précurseur du Black, Bathory), ou de littérature fantastique et de cinéma d'épouvante.
Codes vestimentaires
Le Black Metal développe une imagerie bien à lui, faite de cuir, de ferraille et de pots de peinture.
Un célèbre groupe de rock, Kiss, ainsi que le leader du groupe de Heavy Metal Diamond Head, King Diamond, lancent cette mode de se peinturlurer le visage et influencent, d'une certaine manière, les initiateurs du Black Metal, dans un style beaucoup moins glamour néanmoins...
Le Black se veut repoussant et cherche à limiter son public. Par conséquent, il se retranche derrière toutes sortes d'artifices qui contribuent à rendre ses pratiquants plus mystérieux et plus répugnants encore.
En outre, ce genre est très porté sur le théâtralisme, d'où l'utilisation de maquillages et de déguisements.
La fascination pour le lugubre et le macabre transparaît clairement dans ces artifices. Les maquillages sont là pour donner une apparence cadavérique aux musiciens, et les tenues de cuir et autres armures cloutées témoignent de l'intérêt porté au Moyen-âge, et au glorieux passé viking, dans le cas des groupes scandinaves.
Ainsi, il est fréquent de voir les musiciens de divers groupes poser sur des photos non pas armés de leurs instruments respectifs, mais de véritables haches, de lances, de glaives et de boucliers, vêtus de cottes de mailles et bardés de clous.
Le morbide atteint parfois son paroxysme, avec des images très explicites de scarification, de plaies béantes et autres mortifications, empalements, viols, scènes pornographiques et boucheries diverses. Souvent, les musiciens apparaissent sur scène dégoulinants de sang (de porc, parfois).
L'Inner Black Circle
Ceux qui ont contribué à la naissance du Black Metal perdent à la fin des eighties toute crédibilité, soit en changeant radicalement de style, soit en créant des musiques de mauvaise qualité et sans renouveau.
Le genre va-t-il s'essouffler et disparaître sans tambours ni trompette ?
C'était sans compter sur un musicien Norvégien. Caché sous le pseudonyme d'Euronymous, cet homme fonda en 1983 le groupe légendaire Mayhem, enregistrant en 1985 une démo intitulée Pure fuckin' armageddon, suivie en 1987 d'un premier album nommé Deathcrush, qui donna un second souffle au genre, par sa musique, le chant, l'atmosphère, les paroles, etc...
Ce groupe devient culte par la bestialité de ses prestations scéniques, et par la psychologie dérangée de ses membres. Poussant la morbidité à l'extrême, Mayhem apparaît sur des scènes décorées de têtes de bétail empalées, et le chanteur, auto-baptisé Dead, s'y inflige régulièrement des mutilations si profondes qu'il frôle à chaque fois l'évanouissement.
Ce dernier, psychologiquement fragile, se suicidera d'un coup de fusil dans la tête dans sa chambre d'hôtel (ou dans un chalet partagé par le groupe, je ne suis pas sûr) en laissant une note: "Excuse all the blood". Son collaborateur Euronymous fut le premier à découvrir le cadavre.
Il s'empressa alors de se procurer un appareil photo, puis de photographier le cadavre de Dead, afin d'illustrer un album-live que le groupe s'apprêtait à publier. Il paraîtrait qu'il ramassa quelques morceaux de crâne pour s'en faire un pendentif...
La pochette en question (c'est bel et bien une vraie photo):
Ce groupe, considéré comme un pilier et un fondateur du genre, cherche à défendre cet acquis et ce qu'il représente: Le Black Metal doit rester ce qu'il est.
Malheureusement pour eux, ils font le constat que ce genre se « pervertit », perd ce qui le caractérise et se banalise.
Le leader de Mayhem, Euronymous, fonde alors un magasin à Oslo, baptisé Helvete (Enfer, en norvégien) qui se veut l'épicentre du mouvement Black, en réunissant ses principaux acteurs et adeptes, et s’érige comme le fournisseur officiel du Black Metal dans ce qu'il a de plus pur, le Black Metal des racines.
Parmi les formations inclues dans ce cercle d'initiés, on compte Mayhem, Burzum, Immortal, Emperor ou Darkthrone, groupes qui ont donné ses lettres de noblesse au genre.
Les membres les plus influents sont donc Euronymous (Mayhem), mais aussi Varg Vikernes du groupe Burzum, qui s'est rebaptisé Count Grishnackh (du nom d'un orque du Seigneur des Anneaux, l'œuvre de Tolkien étant fréquemment utilisée comme source d'inspiration pour de nombreux groupes de Metal), Faust (batteur du groupe Emperor), Samoth, etc…
Dans le sous-sol de la boutique, les membres décident de partir en croisade contre ceux qui ne faisaient pas partie du Circle.
S'auto-investissant d'une mission de défense du vrai Black Metal, les membres de l'IBC codifient le genre et le redéfinissent selon leurs propres standards. Antichristianisme, haine et violence (pour faire court), telles sont les germes du mouvement.
Le Black doit être, selon ces théories mises en place par eux, médiatiquement inexistant (ou presque) et rester une musique de cave, spontanée, se traduisant par une musique de très mauvaise qualité sonore (enregistrement dans des studios improvisés, sur bande audio bon marché.
Seuls les vrais amateurs sauront faire l'effort de se procurer ces bandes difficilement accessibles, et ainsi être dignes de faire partie de cette élite de connaisseurs et d'initiés.
L'Inner Black Circle est considérée par les autorités comme une organisation quasi-terroriste.
Ils se lancent alors dans une micro-guerre contre le christianisme et ce qui le représente. Ils incendient une dizaine d'églises, datant pour certaines du XIe siècle. Ces actes criminels vont mener la police jusqu'à eux, mais faute de preuves, ils ne seront pas inquiétés, bien que fiers de leurs forfaits, qu'ils ne manquent pourtant pas de clamer.
Le Circle envoie carrément des menaces de mort à d'autres groupes qu'il juge corrompus. Pour ce point particulier, il faut savoir qu'à la même époque naissait aux Etats-Unis, sous l'impulsion de plusieurs groupes, et notamment d'un qui lui donnera son nom, Death, le Death Metal, autre frange du Metal extrême, beaucoup moins idéologique que le Black, mais qui s'attirera les foudres des théoriciens de ce dernier.
Des groupes, notamment Deicide, recevront de leur part des menaces de mort, et certains seront victimes d'attaques lors de leurs venues sur le sol scandinave.
Laissant libre cours à leur folie, les membres n'ont plus de retenue. L'action criminelle atteint inexorablement son comble: Faust assassine un homosexuel pour s'attirer l'admiration de Varg Vikernes.
Le bain de sang va continuer et ce au sein même de l'Inner Black Circle, qui va se ronger de l'intérieur: Euronymous, est massacré en 1993 d'une vingtaine de coups de poignard par Varg Vikernes (Count Grishnackh), qui va écoper pour ce crime de 21 ans de prison, et qui a d'ailleurs été libéré le 24/05/2009.
L'Inner Black Circle connaît ses derniers instants d'existence, et suffoque lentement avant de finalement disparaître. Morts ou emprisonnés, les principaux membres sont anéantis…
L'Inner Black Circle était constitué de personnalités, on l'a vu, quelque peu instables…
Idéologie: le Black Metal, musique tendancieuse
On l'a compris, le Black Metal va bien au-delà d'un simple courant musical, même si celui-ci dérange et est anti-conventionnel.
Son essence repose sur une idéologie et des modes de pensée généralement négatifs:
La misanthropie, la haine de soi, la haine des faibles, la haine de la religion, la glorification de Satan et de l'Enfer, l'admiration du passé scandinave, notamment la valorisation de la mythologie et des dieux païens en tant qu'antithèse du christianisme, la fascination pour le morbide, la destruction, la guerre, la maladie et la douleur…
Telles sont les graines qui ont fait pousser cette idéologie.
Tout ceci est assez confus et souvent peu structuré, mais ce qui est commun à chacun de ces courants de pensée reste la haine et la violence.
Le satanisme est sans conteste la pensée la plus courante dans le Black Metal, traduite par des textes généralement blasphématoires et emplis d'une haine violente envers la religion, notamment le christianisme, et s'inscrivant dans un penchant inverse, c'est-à-dire la dévotion au Diable et la référence quasi-systématique à Satan, à l'Enfer et aux légions de démons, sans compter toutes sortes d'autres monstruosités sorties des entrailles de la terre…
Un petit exemple de paroles:
DARK FUNERAL - THE ARRIVAL OF SATAN'S EMPIRE
Music by Lord Ahriman. Lyrics by Emperor Magus Caligula.
The unholy war, when Satan’s demons are smeared in blood
Feathers fall from angel wings, from the sky
Father Satan gather your legions, it is time to claim your throne
The arrival of your dominion, so long been gone
So gather now my legions, it is time to fight for our lord
Hail Satan, scream the masses, smeared in angel’s blood
Lords of war, the wings of twelve, open all the gates
Fly high into the canopy; bring to me the head of god
Hell lord, unholy father
Your wish is my command
I will cut the liar throat; Christian blood will fall to the ground
Demon legions, fly through the gates
Into the darkened sky
Held up high, the spears of evil
As they run, through angels flesh
They scream out in pain, as they see their kingdom fall
Angel tears fall to the ground, as Satan again will reign
Pour la majorité des groupes, il vaut mieux prendre tout ceci au second degré, l'extrémisme textuel et visuel n’étant que le prolongement logique de la violence de la musique, de manière plutôt caricaturale. Pour d'autres par contre, qui sont, et il est nécessaire de le rappeler, en nombre très réduit, cela relève d'une pensée profondément ancrée en eux et qui peut s'avérer dangereuse voire meurtrière.
Même s'il est prépondérant, le satanisme (qui relève en réalité d’une volonté de vivre libre, sans cloisons religieuses et morales (d’où le rejet du christianisme), en étant son « propre Dieu » (en vertu du célèbre précepte émis par les penseurs du satanisme: Do what thou wilt shall be the whole of the law), et assez peu du culte de Satan à proprement parler) n'est pas tout dans cette musique.
Les modes de pensées qui caractérisent le Black font état d'une admiration plus ou moins limitée pour le National-socialisme. Un genre de Black, le NSBM (National Socialist Black Metal), y est carrément dédié.
Au niveau des textes, culte du surhomme aryen et haine des autres races et éléments dégénérés dont on prône la mort. Glorification de l'Allemagne nazie, de l'extermination des Juifs et autres peuples, des évènements guerriers de 39/45, et même utilisation de l'image de Hitler, parfois comme réincarnation de Satan ou symbole du Mal…
Un paradoxe à souligner: il est cependant évident que les pratiquants d'une musique comme le Black Metal auraient immédiatement fini leurs jours en camp de concentration si ce genre avait été de cette époque, au motif de leur dégénérescence…
Le Black Metal succombe-t-il aux sirènes du capitalisme ?
Désormais loin des théories mourantes de l'Inner Black Circle et des fanatiques qui le constituent, le black devient un genre tout à fait admis et reconnu par un large public, bien que l'emploi du terme "large" reste à relativiser, bien évidemment.
L'adoucissement de cette musique, ainsi que les variantes dont il va faire l'objet, va contribuer à la rendre plus accessible, et par conséquent à favoriser l'écoulement de disques sur le marché.
Les groupes qui ont réussi cette prouesse sont plus ou moins nombreux, mais bien connus.
En voici quelques-uns:
Les plus célèbres sont les britanniques de Cradle of Filth
Ce groupe bien connu des amateurs de Metal, conduit par le célèbre Dani Filth, seul membre d'origine (le line-up étant constamment modifié) a beaucoup évolué sur la durée, en bien comme en mal, délaissant parfois le Black Metal pour s'aventurer sur d'autres terrains.
Utilisant beaucoup de claviers qui rendent la musique plus mystique et moins lourde, le groupe atteint la consécration avec l'album Dusk and her embrace, qui s'écoule à environ 100 000 exemplaires, ce qui est considérable, et qui en fait un pilier du genre.
Le groupe continue à sortir des albums de manière très régulière, à intervalles très courts, faisant le bonheur de certains auditeurs, et alimentant les critiques négatives de la part d'autres que Cradle of Filth ne séduit pas…
Les norvégiens de Dimmu Borgir
Ce groupe a su évoluer en proposant au public un Black Metal de style symphonique, très lyrique.
Ils réussissent l'exploit de vendre 80 000 exemplaires de leur album Enthrone Darkness Triumphant.
Ces rentrées d'argent croissantes vont leur permettre de voir plus grand, et d'enregistrer en 2001 ce qui deviendra leur album-phare, Puritanical Euphoric Misanthropia, avec l'orchestre symphonique de Göteborg.
Déjà bien lancés commercialement, Dimmu Borgir va connaître une ascension fulgurante à la sortie de cet album.
En effet, chose rarissime pour le Black Metal, et certainement scandaleuse pour les puristes, Puritanical Euphoric Misathropia va directement se hisser à la huitième place des charts norvégiens, et à la treizième place dans les charts d'Allemagne.
Un succès qui se confirmera par la suite avec la parution de l'album Death Cult Armageddon en 2003, album qui comporte en outre le titre Progenies of the great apocalypse, qui fera carrément l'objet d'un clip vidéo diffusé sur des chaînes comme MTV2, et qui va s'imposer comme morceau majeur du Black Metal symphonique, et par extension du reste du Black Metal.
Satyricon est un groupe norvégien qui s'est imposé sur le marché grâce à l'album Volcano, de 2002, propulsé dans les charts grâce à la chanson Fuel for hatred…
Cependant, il n'est pas inutile de rappeler que ce type de groupe commercial est honni par une frange d'amateurs, prônant la défense du vrai Black Metal des origines, et crachant sur ce "satanisme de façade"...
Variantes
Le Black Metal a évolué dans le temps. Nous n'allons pas en faire le détail, mais il reste intéressant de savoir quels sont les différents types de Black existant actuellement
Industrial (utilisation d'instruments électroniques et de machines)
Brutal (surenchère de violence, ultra-rapidité de la batterie, distorsion des guitares)
Symphonic (utilisation de claviers rappelant la musique classique, et parfois de véritables instruments et même d'orchestres)
Melodic (metal plus soft, utilisation fréquente de claviers, musique moins portée sur le déferlement cru de violence)
Folkloric (comme son nom l'indique, utilisation d'instruments folkloriques et de rythmes non-metal)
Pagan
Viking
Progressive
etc...
Références
Afin de se repérer dans le labyrinthe obscur du Black Metal, voici quelques incontournables à connaître pour mieux appréhender cet art.
Mayhem - De Mysteriis dom Sathanas
Burzum - Det Som engang Var
Bathory - Bathory
Darkthrone - Transilvanian hunger
Marduk - Panzer Division Marduk
Impaled Nazarene - Tol cormpt norz norz norz
Dark Funeral - Diabolis Interium
Immortal - Sons of northern darkness
Dimmu Borgir - Death cult armageddon
Celtic Frost - Morbid tales
Nargaroth – Black Metal ist Krieg
Emperor - In the nightside eclipse
Par Tony Redgrave, le 14/09/09
Antoine Tomberouge- Messages : 3932
Re: Black Metal
virtuoses, pas vraiment... certains revendiquent même le fait de jouer approximativement et de juste chercher à créer une essence plutôt que des riffs techniques.Ainsi, les musiciens sont de véritables virtuoses et il est fréquent que certains soient considérés comme les meilleurs du monde dans leur domaine. Par exemple, Hellhammer, batteur du groupe Dimmu Borgir, ou Nicholas Barker, batteur qui a officié dans diverses formations, dont celle citée précédemment.
Hellhammer et Barker sont de bons batteurs, mais sont souvent conchiés par les blackeux du fait de leur jeu triggé et synthétique...
pour Venom, si l'origine du nom Black ainsi que l'imagerie satanique vient de là, musicalement c'est plus discutable. Venom jouait plutôt du Heavy/Punk/Thrash volontairement primitif que du véritable Black... les débuts du "son" Black, c'est Hellhammer et Bathory (dont tu ne parles pas!)
Re: Black Metal
J'aime beaucoup la discographie de Darkthrone et les 3 premiers Bathory.
J'écoute également du NS (Ad Hominem et Nokturnal Mortum en tête de file) et ça ne me semble pas scandaleux dans le sens où justement le black metal est synonyme de glorification du mal. En plus, si on réfléchit un peu, le groupe de black de base peut appeler dans ses chansons à exterminer les chrétiens, donc bon.... si on n'écoute pas de NSBM par éthique/idéologie, autant ne pas écouter de BM tout court, voilà mon point de vue sur le sujet.
Je n'ai jamais aimé ce qu'on appelle le black symphonique représenté par Dimmu Borgir et Carach Angren, et encore moins Cradle Of Filth, rien ne m'accroche.
Cependant, le Melodic Black Metal sans symphonies (ou alors des symphonies plus "ambient" à la Summoning) passe parfois très bien dans mes oreilles, de même que le Folk Black Metal (Wolfchant et Finntroll, dans des styles tout à fait différents, l'un est plus mélancolique et proche de la nature nordique enneigée, l'autre plus festif, troll et alcoolique^^)
J'aime beaucoup également les groupes qui intègrent des éléments de black metal à leur musique: Kvelertak (black punk'n'roll) par exemple ou encore Djerv (un groupe de néo/alternative metal avec parfois des éléments black), ou encore le Crust/black dont Darkthrone représente aujourd'hui le courant à merveille.
J'écoute également du NS (Ad Hominem et Nokturnal Mortum en tête de file) et ça ne me semble pas scandaleux dans le sens où justement le black metal est synonyme de glorification du mal. En plus, si on réfléchit un peu, le groupe de black de base peut appeler dans ses chansons à exterminer les chrétiens, donc bon.... si on n'écoute pas de NSBM par éthique/idéologie, autant ne pas écouter de BM tout court, voilà mon point de vue sur le sujet.
Je n'ai jamais aimé ce qu'on appelle le black symphonique représenté par Dimmu Borgir et Carach Angren, et encore moins Cradle Of Filth, rien ne m'accroche.
Cependant, le Melodic Black Metal sans symphonies (ou alors des symphonies plus "ambient" à la Summoning) passe parfois très bien dans mes oreilles, de même que le Folk Black Metal (Wolfchant et Finntroll, dans des styles tout à fait différents, l'un est plus mélancolique et proche de la nature nordique enneigée, l'autre plus festif, troll et alcoolique^^)
J'aime beaucoup également les groupes qui intègrent des éléments de black metal à leur musique: Kvelertak (black punk'n'roll) par exemple ou encore Djerv (un groupe de néo/alternative metal avec parfois des éléments black), ou encore le Crust/black dont Darkthrone représente aujourd'hui le courant à merveille.
Re: Black Metal
Pas trop consommateur de black, il m'arrive d'en écouter de temps en temps, plutôt des classiques à la Burzum, Emperor, Darkthrone.....qui date de l'époque où j'avais exploré le genre.
Les rares albums que j’achète, généralement c'est du à un coup de cœur live, sur l'instant je vais voir le groupe et je leur prend leur disque.
Pour ma part, c'est plutôt le black/death qui me parle le plus, pas trop fin quoi, et avec du gros blast qui tache, genre Belphegor, Behemoth, Vortex Of End....
Black sympho' à la Cradle, Covenant ou Dimmu, j'en écoute car ma copine aime ça.
Un de mes bons potes et a fond dedans, il me fait écouter ces coups de cœur du moment et il me traine à certain concert.
Le dernier skeud qui m'a vraiment botté, c'est le dernier Blut Aus Nord, (peut-étre parce que ce n'est plus vraiment du black), ambiance foutage de boule au cœur de l'hiver garantit!
Les rares albums que j’achète, généralement c'est du à un coup de cœur live, sur l'instant je vais voir le groupe et je leur prend leur disque.
Pour ma part, c'est plutôt le black/death qui me parle le plus, pas trop fin quoi, et avec du gros blast qui tache, genre Belphegor, Behemoth, Vortex Of End....
Black sympho' à la Cradle, Covenant ou Dimmu, j'en écoute car ma copine aime ça.
Un de mes bons potes et a fond dedans, il me fait écouter ces coups de cœur du moment et il me traine à certain concert.
Le dernier skeud qui m'a vraiment botté, c'est le dernier Blut Aus Nord, (peut-étre parce que ce n'est plus vraiment du black), ambiance foutage de boule au cœur de l'hiver garantit!
Re: Black Metal
pourtant tu cites Nokturnal Mortum, qui fait bien du Black Sympho même si pas aussi "pompeux" que Dimmu & Co, plus Pagan/Folk...Hephaïstos a écrit:Je n'ai jamais aimé ce qu'on appelle le black symphonique représenté par Dimmu Borgir et Carach Angren, et encore moins Cradle Of Filth, rien ne m'accroche.
The Voice Of Steel est pour moi un pur chef d'oeuvre, ce disque est tout simplement magique et exceptionnel de bout en bout!
le dernier est excellent, avec des ambiances assez travaillées, même si l'ensemble fait un peu fourre-tout. pour les amateurs, le morceau "Epitome XI" évoque même du Martial-Indus style In Slaughter Natives...R-aZZo-R a écrit:Le dernier skeud qui m'a vraiment botté, c'est le dernier Blut Aus Nord, (peut-étre parce que ce n'est plus vraiment du black), ambiance foutage de boule au cœur de l'hiver garantit!
en tout cas il change de leur albums dissonants à la gomme. je ne supporte pas leur style avec leurs guitares couineuses qui cassent les oreilles... le meilleur du groupe, c'est les 2 Memoria Vetusta et surtout le premier. ceci dit, l'EP plus ambiant Thematic Emanation Of Archetypal Multiplicity et le plus black What Once Was se défendent bien. j'attends leurs suites respectives d'ailleurs... BaN c'est un projet qui annonce moult trucs mais qui ne fait rien au final, ou revoit ses plans. le second Memoria Vetusta a mis 13 ans à sortir et à la base, la trilogie 777 devait sortir sous un autre nom...
Re: Black Metal
Noktu j'ai plutôt tendance à classer ça en Folk Black Metal ouais...mais la remarque est pertinente, il se peut que j'ai des préjugés sur le black symphonique alors qu'il y a sûrement des exceptions qui pourraient me plaire.
Sinon j'adore le mélange black mélo/death mélo, représenté par Dissection dans les90's et repris de nos jours par Thulcandra!
Sinon j'adore le mélange black mélo/death mélo, représenté par Dissection dans les90's et repris de nos jours par Thulcandra!
Re: Black Metal
ZSK a écrit:
les débuts du "son" Black, c'est Hellhammer et Bathory (dont tu ne parles pas!)
Oui en effet... Et on m'avait même fait la remarque concernant Bathory
Je n'ai pas retouché le texte initial et donc il présente encore deux-trois lacunes
En vérité, dans les quelques bouquins que j'avais lu sur la question et qui m'ont apporté les connaissances utilisées pour rédiger cet article, l'accent était surtout mis sur Mayhem comme pilier majeur du black. Le cas Bathory ne fut, étonnamment, que peu, voire pas, traité, auquel cas je lui aurais évidemment accordé une place d'honneur dans le texte
Pour ce qui est de la virtuosité, tu n'as pas tort mais selon la perception qui en était la mienne, même un batteur manquant parfois de subtilité mais ultra-rapide était considéré comme un virtuose (par exemple Matte Modin, de Defleshed et Dark Funeral, connu par son excessive vitesse mais sa précision relative, ne dérogerait pas à la règle selon moi)
C'est d'ailleurs pour ça que je n'ai mentionné comme "virtuoses" que des batteurs, car pour ce qui est des grattes et des basses, ça reste globalement un niveau certes élevé bien souvent, mais tout de même accessible à un très grand nombre de pratiquants
Tandis que les batteurs de black font un travail plus impressionnant, plus exceptionnel, plus rudement égalable, à mes yeux du moins
Hephaïstos a écrit:si on n'écoute pas de NSBM par éthique/idéologie, autant ne pas écouter de BM tout court, voilà mon point de vue sur le sujet.
Tu oublies un point, à mes yeux fondamental, en ce qui concerne ce genre de musique. C'est... la musique justement
Il est tout à fait possible et légitime d'aimer le black en tant que musique et atmosphère tout en faisant abstraction de l'idéologie véhiculée, aussi contraire à nos principes qu'elle puisse être
D'autant plus que les paroles, hurlées, dégobillées, étouffées, exhalées, sont difficiles à capter et donc ne sont pas l'attrait majeur pour un auditeur
Sinon je me contenterais de lire les paroles dans le livret sans mettre le disque dans la chaîne
Antoine Tomberouge- Messages : 3932
Re: Black Metal
c'est peut-être le côté trop "pompeux" ou orchestral qui ne te plaît pas...? Dimmu, Cradle et Carach Angren mettent un grand accent dessus.Hephaïstos a écrit: il se peut que j'ai des préjugés sur le black symphonique alors qu'il y a sûrement des exceptions qui pourraient me plaire.
essaye des trucs comme les deux premiers ...And Oceans, Dub Buk, Emperor, Evilfeast (un peu plus "true"), Kataxu (et les premiers Thunderbolt et Behemoth), Limbonic Art, ou encore Old Man's Child qui fait la même chose que Dimmu en moins sympho.
là tu as l'embarras du choix entre Dawn, Dead Silent Slumber, Sacramentum, Thy Primordial, les deux derniers Watain, le premier Anata voire Necrophobic, Naglfar, Zarathustra, The Legion...Hephaïstos a écrit:Sinon j'adore le mélange black mélo/death mélo, représenté par Dissection dans les90's et repris de nos jours par Thulcandra!
Re: Black Metal
Je ne suis pas friand de Black Metal, mais une chose est sûre, les communautés de blackeux tous plus trve que les autres me feront toujours marrer.
Pis l'histoire est toujours compliquée, il existe 42 versions différentes donc j'ai fini par me limiter à Bathory et Hellhammer en pionniers. Après tous ce qui est Raw, True et autres sous-genres j'y pige pas une couille. Reste toujours des exceptions avec certains groupes qui tournent souvent comme :
Gallowbraid (Black / Folk)
Agalloch (Black / Ambiant)
Furia (Melodic Black)
Pis l'histoire est toujours compliquée, il existe 42 versions différentes donc j'ai fini par me limiter à Bathory et Hellhammer en pionniers. Après tous ce qui est Raw, True et autres sous-genres j'y pige pas une couille. Reste toujours des exceptions avec certains groupes qui tournent souvent comme :
Gallowbraid (Black / Folk)
Agalloch (Black / Ambiant)
Furia (Melodic Black)
Re: Black Metal
tu connais Furia? EDIT : whoups, c'est pas le Furia polonais , bon ce que j'ai dit en-dessous vaut le coup quand même
essaie Seagulls Insane And Swans Deceased Mining Out The Void, c'est le même gars (edit : que le Furia polonais ) mais c'est plus torturé. ce morceau m'a vraiment mis sur le Q :
essaie Seagulls Insane And Swans Deceased Mining Out The Void, c'est le même gars (edit : que le Furia polonais ) mais c'est plus torturé. ce morceau m'a vraiment mis sur le Q :
Re: Black Metal
Moi, pareil c'est le Furia franchouillard que je connais, j'ai même été les voir en vrai sur scène en live! J'aimais bien à l'époque (2003), ils existent toujours?
Re: Black Metal
Ouaip mais ils ont viré Metalcore. On est à des années lumières d'Un Lac de Larmes et de Sang...
Ça a été mon premier concert de Metal, une sacrée biffle. C'est à partir de ce jour-là que j'ai commencé à fouiller dans les limbes du genre, ne connaissant que le Nü Metal à l'époque. D'ailleurs c'était Sybreed qui avait fait la première partie Ils n'avaient que Slave Design comme album, on a même eu droit à des exclues d'Antares à l'époque.
Ça a été mon premier concert de Metal, une sacrée biffle. C'est à partir de ce jour-là que j'ai commencé à fouiller dans les limbes du genre, ne connaissant que le Nü Metal à l'époque. D'ailleurs c'était Sybreed qui avait fait la première partie Ils n'avaient que Slave Design comme album, on a même eu droit à des exclues d'Antares à l'époque.
Re: Black Metal
Quitte à me faire des ennemis, je n'aime pas du tout le Black Metal Je respecte assez l'initiative du son volontairement détérioré et l'ambiance sombre, mais à écouter, Mayhem et les autres me laissent froid comme une lame. Je peux apprécier des groupes qui mêlent des éléments Black à des éléments Indus comme The CNK ou Gorgonea Prima que j'ai découvert ici, et encore... Le Black Sympho, ce n'est sans doute pas mal non plus, j'aime beaucoup les deux premiers The Kovenant, Emperor a l'air pas mal non plus mais je ne m'y suis jamais vraiment converti ; Dimmu Borgir, par contre, j'en écoute un peu, mais dans l'ensemble, je trouve qu'il y a chez eux un côté prétentieux qui me tape sur le système. Et puis, évidemment, j'aime beaucoup le Unblack Sympho de Antestor, ce qui doit être passible du bûcher chez les Blackeux
Re: Black Metal
Spoon a écrit:Ouaip mais ils ont viré Metalcore.
Ouch!
Bon ben j'en resterai à mes vieux souvenirs alors!
Re: Black Metal
Tanz Mitth'Laibach a écrit: Unblack
Comme j'ai la flemme de chercher par moi-même la définition, tu es prié de m'expliquer
Par contre, tu me rétorqueras non sans justesse que l'énergie que j'ai gaspillée en tapant ces lignes aurait pu servir à la recherche, mais je suis tellement incohérent
Et puis dans le black, y a pas que du son crasseux et détérioré
Antoine Tomberouge- Messages : 3932
Re: Black Metal
Et puis dans le black, y a pas que du son crasseux et détérioré
Dommage
Comme j'ai la flemme de chercher par moi-même la définition, tu es prié de m'expliquer Hi hi
Unblack est le nom que l'on donne à des groupes qui jouent une musique (plus ou moins) apparentée au Black Metal mais avec des paroles Chrétiennes, ce qui créé un certain décalage avec la musique, évidemment, mais enfin bon. Antestor est l'un des groupes majeurs de ce genre, et comme il lorgne en plus franchement sur le symphonique et se montre globalement très calme, autant dire tout de suite que c'est un vrai cauchemar de Blackeux Ce qui ne les a pas empêché de recevoir la collaboration de Hellhammer de Mayhem.
Re: Black Metal
Tu appelles ça Unblack toi ? Ca se range pas plus globalement dans le White metal ?
Antoine Tomberouge- Messages : 3932
Re: Black Metal
Si, si, ou Metal Chrétien, 'fin bref, le terme Unblack est celui qui est employé pour désigner les groupes de ce "genre" qui se rapprochent du Black musicalement.
Re: Black Metal
Tanz Mitth'Laibach a écrit:Quitte à me faire des ennemis, je n'aime pas du tout le Black Metal Je respecte assez l'initiative du son volontairement détérioré et l'ambiance sombre, mais à écouter, Mayhem et les autres me laissent froid comme une lame. Je peux apprécier des groupes qui mêlent des éléments Black à des éléments Indus comme The CNK ou Gorgonea Prima que j'ai découvert ici, et encore... Le Black Sympho, ce n'est sans doute pas mal non plus, j'aime beaucoup les deux premiers The Kovenant, Emperor a l'air pas mal non plus mais je ne m'y suis jamais vraiment converti ; Dimmu Borgir, par contre, j'en écoute un peu, mais dans l'ensemble, je trouve qu'il y a chez eux un côté prétentieux qui me tape sur le système. Et puis, évidemment, j'aime beaucoup le Unblack Sympho de Antestor, ce qui doit être passible du bûcher chez les Blackeux
Je pensais un peu comme toi jusqu'à ce que je découvre des groupes "d'avant-garde Black Metal" (un "oubli" de Tony ). Bon, j'ai vraiment pas la prétention d'être un spécialiste du genre, mais certains groupes savent teinter leur Black metal d'une certaine forme de "finesse" qui fait que ça passe plutôt bien. Parmi les albums qui m'ont fait changer d'avis sur le black, je citerais :
- "Written in waters" (1995) de VED BUENS ENDE,
- "666 international" (1999) de DODHEIMSGARD (cet album de cyber-black métal expérimental est assez hallucinant) :
- "Nouveau gloaming" (2005) de CODE :
- "Fractal possession" (2007), mais surtout "Time is the sulphur in the veins of the saints" (2010) d'ABIGOR :
Quand à DIMMU, j'aime beaucoup PEM et DAC (pas écouté le dernier). Quand c'est réussi, j'aime bien leur côté kitch-grandiloquent (rock'n roll quoi ), comme sur "Progenies of the great apocalypse" :
Aenimal- Génie du mâle
- Messages : 1439
Groupe favori : Florent Pagnini, Pascal Zobisp
Re: Black Metal
J'aime bien le black metal, en particulier les groupes dits 'pagan' avec quelques touches de folk : Temnozor - les premiers Satyricon, quelques tracks de Burzum (surtout "Rundtgåing Av Den Transcendentale Egenbetens Støtte").
Peste Noire / Satanic Warmaster
Un des mes genres préférés est le DSBM avec Leviathan - Xasthur - Lifelover - Drudkh - All the Cold / 78424325 / Mütiilation.
J'aime également la nouvelle scène BM dites 'blackgaze" mélange de BM et de shoegaze, souvent instrumental et ça s'assimile parfaitement avec le post-metal avec quelques groupes comme Lanltôs / Heretoir / Hypomanie / Ethereal Beauty / Shyy / Lifeless Sorrow / Leichenstätte / Líam / ... / Soliness / The Last Days / 78424325 / Angest Herre / Dopamine.
Mais un des groupes les plus impressionant surtout au niveau du 'genre' car c'est un mélange entre trip-hop & black metal
Peste Noire / Satanic Warmaster
Un des mes genres préférés est le DSBM avec Leviathan - Xasthur - Lifelover - Drudkh - All the Cold / 78424325 / Mütiilation.
J'aime également la nouvelle scène BM dites 'blackgaze" mélange de BM et de shoegaze, souvent instrumental et ça s'assimile parfaitement avec le post-metal avec quelques groupes comme Lanltôs / Heretoir / Hypomanie / Ethereal Beauty / Shyy / Lifeless Sorrow / Leichenstätte / Líam / ... / Soliness / The Last Days / 78424325 / Angest Herre / Dopamine.
Mais un des groupes les plus impressionant surtout au niveau du 'genre' car c'est un mélange entre trip-hop & black metal
FRCK- Messages : 33
Re: Black Metal
Le seul & unique pour le moment : Mélancolie Urbaine.R-aZZo-R a écrit:'tain, c'est sacrément bon Netra!
T'as pas un album à conseiller?
FRCK- Messages : 33
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