Cloud Atlas

Le nouveau film des frères Wachowski !

L'adaptation du singulier livre La cartographie des nuages, de David Mitchell


Adam Ewing est un homme de loi américain, embarqué à bord d'une goélette partie de Nouvelle-Zélande et faisant route vers San Francisco, sa ville natale. Il n'a rien à voir avec Robert Frobisher, lequel, un siècle plus tard, se met au service d'un compositeur génial pour échapper à ses créanciers. Ni l'un ni l'autre ne peuvent connaître Luisa Rey, une journaliste d'investigation sur la piste d'un complot nucléaire, dans la Californie des années 70. Ou Sonmi~451, un clone condamné à mort par un État situé dans le futur. Pourtant, si l'espace et le temps les séparent, tous ces êtres participent d'un destin commun, dont la signification se révèle peu à peu.
Chaque vie est l'écho d'une autre et revient sans cesse, telle une phrase musicale qui se répéterait au fil d'innombrables variations

J'ai plutôt aimé. Chacune des histoires est intéressante, le film est judicieusement monté, pourvu d'une esthétique assez diligemment travaillée (mais qui aurait indubitablement gagné à être poussée à un point paroxystique)

j'irai le voir au ciné lors de sa sortie française, mais je n'en attends rien de particulier.

Il ne révolutionne strictement rien, il ne brise pas de conventions, il ne fait pas particulièrement chauffer les neurones au premier abord, mais il n'est pas désagréable à regarder et les intrigues sont somme toute divertissantes

puta1n, je voulais aller le voir ce soir, mais y'a aucun cinéma qui l'a programmé près de chez moi, c'est quoi ce bordel

tant pis, je vais le chopper par des moyens détournés, mais je suis deg parce que c'est le film qui mérite d'être vu sur grand écran...

bon ayé je l'ai vu
Critique complète ici
gros dossier et sacré monument. ce qui est clair, c'est que c'est grandiose et particulièrement maîtrisé, avec une fluidité ahurissante sachant qu'on saute sans cesse d'une histoire à l'autre. on ne s'ennuie pas, c'est prenant et passionnant malgré la durée. après, les "segments" sont assez inégaux, et les plus futuristes sont clairement les plus intéressants. on s'amuse vraiment à reconstituer les bouts et chercher les liens entre segments, du coup la "philosophie" de l'ensemble passe au second plan et c'est pas plus mal. une expérience cinématographique à vivre, vraiment.

Bouais, je me tâte... j'ai un peu peur que cet univers soit "surfait", un peu comme dans Matrix, dont je ne suis pas un grand fana... Et en plus, voir Tom Hanks en tête d'affiche ne peut que me rebuter indubitablement...

hormis le segment en 2144 (et un peu le plus futuriste), ça n'a pas grand-chose à voir avec Matrix, surtout que le duo Wachowski n'a pas tout réalisé (Tom Tykwer a fait la moitié du film). rien de surfait, surtout pour les segments historiques ou contemporains (soit les 2/3 du film). quand à Tom Hanks il ne joue pas le rôle principal dans toutes les histoires, même si c'est l'acteur le plus présent du lot.
enfin ce film, je ne saurai à qui le conseiller, ni pouvoir dire si ça peut plaire ou pas. parce que déjà ça brasse large (entre une épopée en bateau sur fond d'esclavage et Séoul en 2144, il y a une sacrée marge) et parce qu'à mon avis, c'est tout ou rien. soit on arrive à être captivé par les histoires et la manière dont le film les raconte, soit on y arrive pas et là le film risque d'être très chiant surtout au vu de sa longueur.

ZSK a écrit:bon ayé je l'ai vu
Critique complète ici
gros dossier et sacré monument. ce qui est clair, c'est que c'est grandiose et particulièrement maîtrisé, avec une fluidité ahurissante sachant qu'on saute sans cesse d'une histoire à l'autre. on ne s'ennuie pas, c'est prenant et passionnant malgré la durée. après, les "segments" sont assez inégaux, et les plus futuristes sont clairement les plus intéressants. on s'amuse vraiment à reconstituer les bouts et chercher les liens entre segments, du coup la "philosophie" de l'ensemble passe au second plan et c'est pas plus mal. une expérience cinématographique à vivre, vraiment.

J'ai lu ta chronique le jour-même mais j'ai eu la flemme de rebondir dans l'immédiat

J'avoue avoir été surpris par l'aspect très positif de ton propos, mais je constate que nous nous rejoignons quant à la qualité du montage et du découpage des intrigues à travers le film

Je manifesterai tout de même mon désaccord au sujet de la section futuriste du film. Je trouve que les histoires sont moins riches, et que les univers proposés sont nettement dépourvus de charme en comparaison de celui du pianiste par exemple. Et le segment ???? était quand même un peu frustrant (je m'attendais à un point d'orgue assez conséquent qui ne survient pas)
De plus, il est dommage d'observer des effets spéciaux et trucages moins aboutis encore que ceux, par exemple, du premier Matrix qui le précède pourtant de 13 années. Défaut de budget ? Mmmmh, cela me laisse perplexe
Faut avouer qu'avoir un noir aux yeux bridés était pousser le concept de réincarnation un peu loin
On retrouve d'ailleurs dans la Neo Seoul des graphismes identiques à ceux de Speed Racer, qui nous a déplu, et cela m'a donné l'amarescente impression que les Wachowski s'enfermaient dans un univers graphique immuable

Au niveau de ton texte (pourquoi ne pas en parler après tout ?), je m'apprête à être redondant, mais il serait préférable d'expurger tes textes de mots déplaisants tels que "vachement", qui semblent choir comme un indésirable cheveu sur la soupe
On en retire la même impression désagréable que lors d'une récitation de texte brusquement interrompue par le commentaire personnel de l'orateur

ZSK a écrit:hormis le segment en 2144 (et un peu le plus futuriste), ça n'a pas grand-chose à voir avec Matrix

Effectivement. Perso, je l'ai d'ailleurs préféré à Matrix et je l'ai trouvé très bon (et j'ai même aimé Tom Hanks, pour une fois).

Le film est un véritable "tour de force" cinématographique, à la fois par rapport à sa construction, mais aussi de par la mise en scène de certaines histoires, qui sont en soi des formes d'hommages à des références cinématographiques qui font désormais partie de l'histoire du cinéma :
* le film est globalement un "film-monde", où tout est inter-connecté (un peu comme Matrix), qui combine à la fois 6 genres cinématographiques correspondant à chacune des intrigues :
  - le film d'aventure historique pour la 1ère,
  - le mélodrame romantique (homosexuel) pour la 2nde,
  - le film policier pour la 3ème,
  - la comédie burlesque pour la 4ème,
  - le film de SF dans un monde totalitaire pour la 5ème,
  - le film de SF post-apocalyptique pour la 6ème.
* les références cinématographiques sont nombreuses, les plus évidentes étant (liste non exhaustive) :
  - Soleil vert, évoqué dans l'histoire en 2012 par Timothy Cavendish et dans l'histoire à Néo-Séoul en 2144,
  - Vol au dessus d'un nid de coucou, bien évidemment, dans l'histoire en 2012,
  - The fountain de Darren Aronofsky, avec la réincarnation du même caractère à des époques différentes.

Tomberouge a écrit:il ne fait pas particulièrement chauffer les neurones au premier abord

C'est pas une question de réflexion, car, au final, chaque intrigue est relativement simple en soi, mais c'est plutôt qu'il faut être très attentif au début, afin de ne pas être largué sur l'une ou l'autre... un peu comme dans Inception de Chistopher Nolan.

ZSK a écrit:Critique complète ici

"Au final, les 2h45 de Cloud Atlas sont prenantes et passionnantes (et réserve même en toute fin de film un coup de théâtre sur le segment ????)"

De quel "coup de théâtre" parles-tu?

Sinon, j'ai trouvé ce petit synoptique (sympathique) relatif à l'évolution des personnages au fil du temps en fonction de leur choix moraux...

* les références cinématographiques sont nombreuses, les plus évidentes étant (liste non exhaustive) :
- Soleil vert, évoqué dans l'histoire en 2012 par Timothy Cavendish et dans l'histoire à Néo-Séoul en 2144,
- Vol au dessus d'un nid de coucou, bien évidemment, dans l'histoire en 2012,
- The fountain de Darren Aronofsky, avec la réincarnation du même caractère à des époques différentes.

En film majeur, j'ai oublié Blade runner, à Néo-Séoul en 2144, avec le pendant "Fabricant"/"Réplicant"...