Eric Duboys - Industrial Musics

R-aZZo-R a écrit:Plus trop le temps, ni la patience de lire en ce moment, néanmoins je suis sur:


(on ne se refait pas!)

Il vaut quoi, celui-là, Razzor ? Je pense que je vais commencer par les Carnets Noirs qui présente l'avantage d'être plus général, je n'oublie pas non plus Dilapide Ta Jeunesse pour la scène allemande, mais si j'ai encore faim après

"Il vaut quoi, celui-là, Aenimal? Je pense que je vais commencer par les Carnets Noirs qui présente l'avantage d'être plus général"

Les Carnets noirs sont très bien pour commencer :
- l'Acte I présente la scène "dark" internationale avant 2003 (date de sortie),
- l'Acte II se focalise sur la scène française.

inutile de vous dire que je n'ai que le 1er Acte...

Le bouquin comporte 14 chapitres, découpés par genre musical, et qui retrace succinctement le parcours des groupes représentatifs de chaque genre :
1. Punk/Post-Punk
2. Cold wave
3. Batcave
4. New wave/techno-pop (synth-pop quoi)
5. Scènes gothiques/post-punk aux Etats-Unis
6. Musique industrielle
7. Gothic-rock
8. EBM
9. Métal-indus
10. Dark-folk
11. Darkwave
12. Heavenly voices
13. Métal-gothique
14. Electro-dark

ça offre un "panorama" assez général sans rentrer dans les détails, dans un format avec papier glacé et photos noir et blanc assez classes.

L'approche d'Eric Duboys sur Industrial Musics Vol. 1 (2009) est complètement différente : moins de photos et beaucoup plus de texte, pour un "pavé" de 640 pages vraiment très bien documenté (et bien écrit, ce qui est fort appréciable) et où j'ai appris beaucoup de choses sur des groupes que je ne connaissais que très moyennement. Le seul chapitre qui m'a pas trop appris, c'est celui concernant LAIBACH, dont je connaissais assez bien l'histoire.

Le bouquin est d'une certaine façon la suite de Industrial music for industrial people, sorti en 2007, et qui retraçait l'histoire du "noyau fondateur" du mouvement indus, le groupe THROBBING GRISTLE puis les 3 entités de chacun des membres nées après le split :
- PSYCHIC TV,
- COIL,
- CHRIS & COSEY

Industrial Musics Vol. 1 est divisé en 4 parties (8 chapitres) :
1. les groupes signés sur le label de TG, "Industrial records" : CABARET VOLTAIRE, SPK, LUSTMORD, CLOCK DVA et T.A.G.C.
2. les groupes "percussifs" : EINSTURZENDE NEUBAUTEN et TEST DEPT
3. un chapitre sur WHITEHOUSE (fondateur du genre "Power electronics") : rien que pour ce chapitre (assez hallucinant), le bouquin mérite une acquisition
4. une partie intitulée "localisation du pouvoir" qui traite de NON (Boyd Rice) et LAIBACH

Perso, je recommande la lecture des 2 bouquins, qui sont "complémentaires"...

D'accord, merci, mais six cent quarante pages, c'est quand même un peu hardcore^^

L'acte II des Carnets Noirs est aussi indispensable que le premier.

Le premier effectue un "balayage" des scènes gothiques et industrielles mondiale, idéal pour les néophytes.

Le second s'adresse déjà plus a un public de connaisseurs, les genres sont ici redétaillés, mais les auteurs prennent plus le temps de s'attarder sur les différents groupes (certains ont même droit à 3/4 pages complètes), le chapitre sur la scène industrielle (intitulé ici "Le Bruit & La Fureur"), est d'ailleurs excellent. Je le consulte régulièrement, et redécouvre toujours quelques choses. Il faut l'avoir!



Concernant les Industrials Musics de chez Camion Blanc, Aenimal à tout dit. On ne se concentre que sur les groupes majeurs, c'est très bien écrit, passionnant, bourré d'anecdotes, pour ma part j'ai adoré le chapitre sur Cabaret Voltaire.

OK, je vois   M'enfin je m'occupe des fondamentaux avant la scène francophone^^

A propos de la série Industrial Musics, il existe aussi le volume 2 (un "vrai" pavé de 1050 pages!), qui s'enfonce un peu plus vers des territoires inconnus :
- Maurizio Bianchi (alias MB),
- Masami Akita (alias Merzbow),
- David Jackman (alias Organum),
- The New Blockaders,
- The Haters,
- Zoviet France (ainsi que les projets en solo des membres successifs, comme Rapoon ou Dead Voices On Air),
- Andrew McKenzie (alias The Hafler Trio),
- John Duncan,
- P 16.D4,
- Achim Wollscheid (alias S.B.O.T.H.I),
- Non Toxique Lost.

Tu l'as lu Razzor?

A noter qu'un 3ème volume concernant les formes dérivées (électro-indus, métal indus) serait (j'ai bien dit "serait") en préparation...

Je l'ai feuilleté, mais c'est vrai qu'il est mastoc! Je pense que je ferai l'impasse dans l'immédiat!


En bon complément (j'ai tendance à confondre les deux séries, ce qui est bon signe), il y a les deux volumes Looking For Europe, dans la collection Camion Noir. Traitant des scénes Néo-Folk et Industriel (on retrouve encore Laibach): le premier volume concerne L'Allemagne, la Scandinavie, les pays Anglo-Saxon, au programme: Death In June, NON, Der Blutarsch.... et le second l'Europe du Sud, avec Spiritual Front, Kirlian Camera, Laibach....
Là encore, ce sont des indispensables.

Il n'y a pas de chapitre sur LAIBACH dans Looking for Europe (même si il y a une photo de Milan Fras en couverture du Tome 2  ).

Ils en parlent un peu à la fin du Tome 2 dans un chapitre intitulé "Compréhension et réception", qui sont des interprétations sociologiques du mouvement. Idem pour VON THRONSTAHL.

C'est vraiment axé "Darkfolk/Néofolk", pour le coup (même si on y trouve Boyd Rice, qui mange à tous les râteliers...)

Quelle est la différence entre Dark Folk et Néofolk ?

Quelle est la différence entre Dark Folk et Néofolk ?

Bé, y en a pas en fait, mais comme on utilise les 2 appélations...

"Le néofolk, également nommé dark folk ou folk noir, est un genre musical post-industriel résultant de la tentative syncrétique de certaines personnalités issues de la scène industrielle de créer une nouvelle musique folk européenne. Cette scène est proche parente du néoclassique, de la musique martiale et de certains groupes de power noise qui s'intéressent à des thématiques similaires." (Wikipedia)


Après, on pourrait mettre en "Néo" les groupes les plus "softs" (CAMERATA MEDIOLANENSE, BACKWORLD, SPIRITUAL FRONT...) et en "Dark" les autres (DEATH IN JUNE, DER BLUTHARSCH, STURMAST...), mais après, ça risque de devenir trop réducteur...

OK, merci, c'est bien ce que je pensais, c'est pour cela qu'il me paraissait étrange de voir les deux appellations en même temps.