Laibach - WAT - 2003
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Antoine Tomberouge
Tanz Mitth'Laibach
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Laibach - WAT - 2003
Pays : Slovénie
Date : 2003
Genre : EBM
"We are no ordinary type of group..."
Ils le disent eux-mêmes, et pour une fois, cela n'appelle à aucun questionnement : ils ont raison, indéniablement, Laibach n'est pas un groupe ordinaire, même pour un groupe de musique industrielle, même pour un groupe qui a réussi à se faire connaître dans le monde depuis sa Slovénie natale. Pour autant, rien à voir avec l'image lisse des stars de la pop, avec la virilité supposée rebelle de Metallica, ou même avec l'apparence rugueuse de Rammstein qu'on aime tant leur comparer ; non, Laibach possède un peu de tout cela et de bien plus encore, mais sans être quoi que ce soit de comparable dans le même temps. Car on ne voit jamais le groupe que sous les déguisements à la fois grotesques et grandioses de Laibach, et ils ont absorbé tant d'éléments de la culture européenne du XXème siècle, particulièrement les plus traumatisants, qu'on se fait immanquablement mal aux yeux lorsqu'on essaye de voir à travers leur rayonnement ! Laibach n'est pas seulement le groupe vêtu d'uniformes nazis qui transforme tout hymne populaire en un implacable slogan totalitaire, il y a bien plus que cela à connaître d'eux, un concept au-delà de la musique. Ils ne sont pas beaux à voir, non, comme notre monde ; ils l'incarnent. La dernière fois qu'ils ont voulu l'incarner, ils l'ont fait avec l'irruption soudaine mais experte de guitares Metal dans un album sur la religion ; alors que nous réservent-ils cette fois-ci ?
"We Are Time !"
Commençons par le sens qu'ils veulent donner à leur album, cela va toujours avec la musique pour Laibach : le temps, et tout ce qui le façonne. Le concept peut paraître bien métaphysique, mais au fond, qu'est-ce qui comprend tout l'ensemble que forment art et politique tout en étant déformé par lui ? Le temps, et c'est pourquoi Laibach peut s'en revendiquer. Le temps ne prend pas parti, il permet à chacun de s'exprimer sans qu'on sache qui l'emportera finalement.
"I will take your thoughts and I'll make them mine..."
L'incarnation musicale choisie par Laibach pour mettre en œuvre cette idée est celle de l'EBM, mais dans un registre plus statique et plus consistant que sur NATO ; le temps est quelque chose qui se répète, dont on est prisonnier, quelque chose de plus calme et de plus profond que la guerre. À quoi ressemble cet EBM, alors ? Pas à celui de Nitzer Ebb : trop agité pour les sombres profondeurs historiques dans lesquelles Laibach aime à nous plonger. Pas à celui de Front 242 non plus : trop fluide, le temps est aussi fait de cassures, on s'y heurte, c'est une prison. Reste le duo fondateur de l'EBM, coutumier également de la provocation politique, dont Laibach s'est déjà inspiré par le passé : j'ai nommé DAF ! En effet, DAF pousse très loin le concept de la musique simple et répétitive jusqu'à ce qu'on s'y sente enfermé, donnant l'impression d'une statique oppressante... Mais attention, pas question pour Laibach de vendre son âme aux Allemands ; si l'hommage à DAF est évident, Laibach le récupère à sa façon comme il l'a déjà fait sur sa reprise de Alle Gegen Alle, c'est à dire de façon bien plus riche, les chœurs féminins qui ne lâchent plus les Slovènes depuis NATO sont de la partie, ainsi qu'un environnement musical sombre et asymétrique... Plus grand chose à voir avec la sobriété de l'original, me direz-vous ; mais justement, c'est DAF revisité par Laibach, et le mélange est potentiellement encore plus dévastateur que l'original !
"I will feed your hunger with an empty rhyme..."
Que donne ce concept concrètement ? Peut-être l'album le plus explosif de Laibach, de nombreux fans vous le diront ! Il paraît étrange de voir un groupe sortir son meilleur album après vingt ans de carrière, et pourtant, la maîtrise est telle d'un bout à l'autre de l'album qu'on n'en ressort jamais vraiment... Il faut dire que le son est d'une pureté exceptionnelle, il met parfaitement en lumière toutes les nombreuses subtilités qui font toute sa richesse, il permet à Laibach de déployer superbement son univers angoissant... Et des subtilités, il y en a, peut-être plus que jamais chez Laibach ! Ce qui fait toute la richesse de l'album, c'est un jeu permanent sur des éléments statiques et d'autres dynamiques : des chœurs en arrière-plan qui donnent une ampleur historique, masculins aussi bien que féminins, des sons industriels qui viennent ponctuer l'ensemble là où on ne les attendait pas, graves lorsque le reste est aigu, aigus lorsqu'il est grave, des sons électroniques voire du piano qui surgissent apporter une autre couleur à la chanson, et surtout, des rythmes EBM extrêmement prenants à la DAF, mais aussi très répétitifs... Ajoutez à cela, bien sûr, l'habituelle voix de basse de Milan Fras, aux accents plus féroces qu'un Till Lindemann ; une voix déjà impressionnante, et que l'on entend énormément sur cet album, effrayante lorsque l'instrumental se retire... Tout cela se combine dans une étrange asymétrie : les uns avancent tandis que les autres viennent nous rappeler que nous sommes prisonniers du temps quand bien même nous croyons avancer à l'intérieur de lui, mais ce ne sont pas toujours les mêmes, et pas lorsqu'on s'y attend, Laibach joue avec nous ! Oppressant, surprenant et terriblement efficace, l'univers que nous présente ici Laibach est à mes yeux le plus complet qu'ils aient jamais créé, et une telle combinaison reste exceptionnelle à mes yeux dans la musique.
"Walk into the universe of Laibach kunst machine !"
Explorons encore plus loin cet album : certes, le concept est bon et donne naissance à un univers superbement industriel, mais qu'en est-il des chansons ? Soyez rassurés, il y a un véritable équilibre sur cet album, les chansons sont bien différenciées, appréciables indépendamment, et s'enchaînent très bien à la fois ! La première et la dernière sont des cas à part : B Mashina, créée avec un coup de main du chanteur du groupe de rock slovène Siddharta, ouvre l'album avec une formidable montée en puissance et un aspect étonnamment science-fiction, elle annonce ainsi le déferlement qui va suivre ; à l'opposée, Anti-Semitism, avec ses sonorités brutales et grinçantes, dépouillée, évoque le passé, le passé utilisé comme arme politique d'après les paroles, une fois l'album terminé, là encore, c'est un petit bijou en elle-même. Entre ces deux-là gravitent plusieurs types de chansons, de la plus dynamique à la plus statique... Il y a bien sûr Tanz Mit Laibach, le succès colossal de l'album, la chanson de Laibach que tous les indusseux ou presque ont déjà entendu au moins une fois ; elle se veut la Der Mussolini de Laibach, et c'est exactement ce qu'elle est comme en atteste la proximité des paroles, rythme écrasant, diablement entraînant comme seuls les grands maîtres de l'EBM savent en faire, mais avec la voix la plus dictatoriale de Milan Fras et des chœurs pour apporter de la puissance au tout, on s'abandonne sans hésiter à ce morceau ! Il n'est pas seul dans son genre : Now Will You Pay avec ses chœurs fantomatiques ou Das Spiel Ist Aus et ses nappes sombres sont également des modèles de morceaux entraînants, à même de tous nous attirer dans le piège de cet album ! Une fois là, il faut nous retenir prisonniers, et on découvre ainsi de drôles de morceaux, qui eux sont au contraire très statiques et très sobres... Du Bist Unser et les deux morceaux suivants, mais je pense plutôt à Hell : Symmetry et Satanic Versus où l'on bénéficie de constructions très étranges, déroutantes. Enfin, on termine par The Great Divide et surtout par l'énorme WAT, les chœurs prennent le dessus pour des ambiances mystiques complètement folles ! Ni énergiques ni sobres, ces deux morceaux nous font nous envoler au-dessus du monde présent pour contempler le temps dans son ensemble... Grandiloquent ? Non, grandiose ! Et appréciez les paroles de WAT, superbe définition de Laibach suivant le concept de cet album ! From Marx and back to Plato, From Moses to Muhammad, We Are Time !, on en frissonne !
"There is no force, no money and no power to stop us now and change our fate..."
C'est bien l'impression que ça donne, en effet : comment résister à cet album ? Comment résister à Laibach qui peut nous sortir un tel chef d'œuvre après une carrière déjà si longue et brillante ? Tout au plus peut-on reprocher un enchaînement un peu plat entre Du Bist Unser, Achtung et Ende, les trois morceaux étant plutôt statiques... On est certes pas obligé de l'apprécier, même quand on aime la musique industrielle, même quand on aime Laibach : si vous êtes fans des débuts bruitistes et n'acceptez pas l'évolution qui a suivi, ça ne vous plaira probablement pas, quoique plus que ses prédécesseurs ; si vous préférez un EBM sobre et très dur, dans lequel des chœurs n'ont pas leur place, un EBM comme celui de DAF justement voire celui de Nitzer Ebb, ça peut ne pas vous plaire tant que ça. D'une façon générale, sans doute ma description paraît-elle bien élogieuse pour être objective ; mais je ne vous demande pas de me croire sur parole... Que vous appréciez ou non, c'est à connaître.
Attention quand même où vous mettez les pieds. Vous risquez de ne plus jamais voir la réalité comme avant...
Dernière édition par Tanz Mitth'Laibach le Mar 8 Jan - 22:55, édité 1 fois
Re: Laibach - WAT - 2003
le passé utilisé comme arme politique d'après les paroles
J'en connais une autre qui dénonce ça aussi tiens :
Sinon, pourquoi ils chantent en allemand les gars ?
Aère un peu tes textes pour les rendre plus lisibles (revenir à la ligne plus fréquemment, etc...). Et lance-toi dans les chroniques web, t'as le potentiel
Antoine Tomberouge- Messages : 3932
Re: Laibach - WAT - 2003
J'en connais une autre qui dénonce ça aussi tiens :
Décidément, il te plait, le centurion noir
Sinon, pourquoi ils chantent en allemand les gars ?
Outre que ça peut convenir fort bien à leur musique dans certains cas, j'imagine qu'on peut aussi y voir une référence à la face germanique de la Slovénie suite à la fameuse invasion racontée dans Krst Pod Triglavom, plus l'allusion aux totalitarismes, et ici à DAF^^
Aère un peu tes textes pour les rendre plus lisibles (revenir à la ligne plus fréquemment, etc...). Et lance-toi dans les chroniques web, t'as le potentiel
Tu crois ? Merci, c'est peut-être vrai (quand je lis certaines chroniques...), mais je ne suis pas sûr d'en avoir le temps^^ Enfin, peut-être^^
Pour l'aération, ouais, c'est pas faux...
Re: Laibach - WAT - 2003
Je plussoie Antoine, très bonne écriture. ^^
Par contre un conseil: pense à mettre une tracklist avec (si possible) sur chaque titre un lien renvoyant vers la chanson concernée, ça facilitera la découverte de l'album par le lecteur. ^^
Par contre un conseil: pense à mettre une tracklist avec (si possible) sur chaque titre un lien renvoyant vers la chanson concernée, ça facilitera la découverte de l'album par le lecteur. ^^
Re: Laibach - WAT - 2003
Applique ce conseil pour tes prochains topics de groupes
Antoine Tomberouge- Messages : 3932
Re: Laibach - WAT - 2003
Par contre un conseil: pense à mettre une tracklist avec (si possible) sur chaque titre un lien renvoyant vers la chanson concernée, ça facilitera la découverte de l'album par le lecteur. ^^
Bonne idée ! Je mettrai aussi à jour mes chroniques précédentes quand je le ferai !
Et merci !
Re: Laibach - WAT - 2003
Tanz Mitth'Laibach a écrit:
Sinon, pourquoi ils chantent en allemand les gars ?
Outre que ça peut convenir fort bien à leur musique dans certains cas, j'imagine qu'on peut aussi y voir une référence à la face germanique de la Slovénie suite à la fameuse invasion racontée dans Krst Pod Triglavom, plus l'allusion aux totalitarismes, et ici à DAF^^
La Slovénie étant frontalière de l'Autriche, l'influence de la langue allemande au Nord du pays doit être forte (de même que l'italien au Sud).
Laibach n'est pas seulement le groupe vêtu d'uniformes nazis
Est-ce-que tu es sûr qu'il s'agisse d'uniformes nazis? Perso, je n'ai pas réussi à identifier l'origine des costumes militaires qu'ils portent...
À quoi ressemble cet EBM, alors ?
Oui, de l'EBM tellement froide qu'elle en est anti-dansante, ce que tu soulignes par ailleurs...
Plus grand chose à voir avec la sobriété de l'original, me direz-vous ; mais justement, c'est DAF revisité par Laibach, et le mélange est potentiellement encore plus dévastateur que l'original !
LAIBACH winner by K.O.
Ce qui fait toute la richesse de l'album, c'est un jeu permanent sur des éléments statiques et d'autres dynamiques
Le côté "statique" dont tu parles l'emporte quand même largement! (Hormis sur "B Mashina", qui reste une exception sur cet album)
B Mashina, créée avec un coup de main du chanteur du groupe de rock slovène Siddharta
Non, c'est une reprise d'un morceau de SIDDHARTA (ou plutôt du refrain à 1:21), et pas un "coup de main" :
Et appréciez les paroles de WAT, superbe définition de Laibach suivant le concept de cet album !
On appelle ça une "mise en abîme"...
Commençons par le sens qu'ils veulent donner à leur album
Je me permets de livrer ici mon interprétation :
Le concept de Temps est l'évidence même (cf. "Ende", "WAT"), mais j'y décèle aussi celui d'Espace, et donc, par extension, celui d'Espace-temps :
- l'espace terrestre, donc territorial, donc conflictuel, avec ses formes de civilisations dont le "choc" constitue la trame principale d'une bonne moitié des morceaux de l'album ("Tanz mit Laibach", "Achtung", "Now you will pay", "Hell:symmetry", "Satanic versus", "The great divide"),
- l'espace extra-terrestre, inter-sidéral, avec "B Mashina", of course, ainsi que quelques allusions par-ci par-là au fil des morceaux...
Aenimal- Génie du mâle
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Re: Laibach - WAT - 2003
Est-ce-que tu es sûr qu'il s'agisse d'uniformes nazis? Perso, je n'ai pas réussi à identifier l'origine des costumes militaires qu'ils portent...
Là, je me fie à des dires selon lesquels il s'agit d'uniformes Wehrmacht/SS auxquels ils auraient donné les insignes du NSK ; ça venait d'un forumeur de R+W plutôt calé sur la question, desir_noir me semble-t-il... J'ai aussi entendu dire qu'ils utilisaient parfois des uniformes communistes, mais je n'en sais rien. Enfin, sur Life Is Life, il semble qu'ils aient fait passer des vêtements traditionnels slovènes pour tels !
LAIBACH winner by K.O.
Je trouve aussi, mais Razzor va me taper
Non, c'est une reprise d'un morceau de SIDDHARTA (ou plutôt du refrain à 1:21), et pas un "coup de main" :
Ah, merci, je m'étais posé la question, justement, j'avais fait la recherche, mais pas trouvé...
Le concept de Temps est l'évidence même (cf. "Ende", "WAT"), mais j'y décèle aussi celui d'Espace, et donc, par extension, celui d'Espace-temps :
C'est tout à fait possible, mais j'ai préféré m'en tenir à l'interview Et après tout, l'espace aussi façonne le temps !
Le côté "statique" dont tu parles l'emporte quand même largement! (Hormis sur "B Mashina", qui reste une exception sur cet album)
C'est aussi mon avis, mais je me suis dit que c'était peut-être un peu trop subjectif...
Re: Laibach - WAT - 2003
Tanz Mitth'Laibach a écrit:
Est-ce-que tu es sûr qu'il s'agisse d'uniformes nazis? Perso, je n'ai pas réussi à identifier l'origine des costumes militaires qu'ils portent...
Là, je me fie à des dires selon lesquels il s'agit d'uniformes Wehrmacht/SS auxquels ils auraient donné les insignes du NSK.
J'attire ton attention sur le fait que la Wehrmacht et la SS étaient 2 organisations différentes à ne pas mettre tout à fait dans le même sac : la Wehrmacht, c'était l'armée allemande sous le IIIe Reich, alors que la SS était la garde rapprochée d'Hitler (au départ du moins). Leurs missions et donc leurs uniformes n'étaient donc pas les mêmes...
Aenimal- Génie du mâle
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Re: Laibach - WAT - 2003
Y'a pas que lui.Tanz Mitth'Laibach a écrit:Je trouve aussi, mais Razzor va me taper
Re: Laibach - WAT - 2003
Aenimal a écrit:Tanz Mitth'Laibach a écrit:À quoi ressemble cet EBM, alors ?
Oui, de l'EBM tellement froide qu'elle en est anti-dansante, ce que tu soulignes par ailleurs...
Mise à part être tétraplégique ou fan de Benabar, impossible de ne pas danser sur des titres comme Tanz Mit Laibach ou Achtung, voir Hell: Symmetry (celle-ci prend tout son sens en concert)!
'tain j'en aurai perdu de l'eau sur ces titres!
Aenimal a écrit:Tanz Mitth'Laibach a écrit:Laibach n'est pas seulement le groupe vêtu d'uniformes nazis
Est-ce-que tu es sûr qu'il s'agisse d'uniformes nazis? Perso, je n'ai pas réussi à identifier l'origine des costumes militaires qu'ils portent...
Des uniformes de l'armée américaine, du moins c'est ce qu'ils disent dans le doc' du DVD "Divided States Of America".
Max a écrit:Y'a pas que lui.Tanz Mitth'Laibach a écrit:Je trouve aussi, mais Razzor va me taper
Il y a plus de vingt-ans d'écart entre l'age d'or de DAF et l'album WAT de Laibach, a l'inverse de la vague EBM des années 2000, Laibach n'a jamais cherché à sonner "old-school". Le son et le matos ne sont pas les mêmes.
Sinon, justement la même année de la sortie de WAT, DAF renaissait également de ses cendres, avec un album énorme: Funfzehn Neue DAF Lieder, où figurait notamment ce single:
Entre ce tube et Tanz Mit Laibach, j'ai envie de dire un partout!
Re: Laibach - WAT - 2003
Pas moi, et ce bien que j'adore Der Sheriff et DAF en général^^
Bon, uniformes ricains, maintenant, v'là autre chose, et ce n'est même pas impossible les connaissant... Est-ce qu'on est sûrs que ce soit toujours les mêmes, pour commencer ?
Bon, uniformes ricains, maintenant, v'là autre chose, et ce n'est même pas impossible les connaissant... Est-ce qu'on est sûrs que ce soit toujours les mêmes, pour commencer ?
Re: Laibach - WAT - 2003
R-aZZo-R a écrit:Aenimal a écrit:Tanz Mitth'Laibach a écrit:À quoi ressemble cet EBM, alors ?
Oui, de l'EBM tellement froide qu'elle en est anti-dansante, ce que tu soulignes par ailleurs...
Mise à part être tétraplégique ou fan de Benabar, impossible de ne pas danser sur des titres comme Tanz Mit Laibach ou Achtung, voir Hell: Symmetry (celle-ci prend tout son sens en concert)!
'tain j'en aurai perdu de l'eau sur ces titres!
Je te le concède bien volontier pour "Tanz mit Laibach", ayant moi-même dansé sur le remix en soirée goth!
Par contre, pour "Achtung", ça devient tendu du slip, sans parler de "Hell : Symmetry", sur lequel je ne me vois pas me trémousser sur le dancefloor ne serait-ce que l'espace de 5 secondes...
Je les ai vus 2 fois en concert (à Paris) à l'époque et personne ne dansait dans le public... Le truc, c'est que vous êtes tellement gays dans le Nord, qu'il vous en faut vraiment pas beaucoup pour mover votre body...
R-aZZo-R a écrit:Il y a plus de vingt-ans d'écart entre l'age d'or de DAF et l'album WAT de Laibach, a l'inverse de la vague EBM des années 2000, Laibach n'a jamais cherché à sonner "old-school". Le son et le matos ne sont pas les mêmes.
Vive le progrès!
En tout cas, 10 ans après la sortie de WAT, il est toujours "in", alors que DAF, perdu dans les limbes de la "has-beenitude", sonne toujours aussi FADe (huhuhu)...
C'est ça la qualité : ça ne se démode pas!
Aenimal- Génie du mâle
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Re: Laibach - WAT - 2003
Par contre, pour "Achtung", ça devient tendu du slip, sans parler de "Hell : Symmetry", sur lequel je ne me vois pas me trémousser sur le dancefloor ne serait-ce que l'espace de 5 secondes... tant pis
Ça je suis d'accord, mais on peut-être ajouter Das Spiel Ist Aus (et seulement lui) à la liste des titres dansants, non ?
En tout cas, 10 ans après la sortie de WAT, il est toujours "in", alors que DAF, perdu dans les limbes de la "has-beenitude", sonne toujours aussi FADe (huhuhu)...
Re: Laibach - WAT - 2003
Hérétique...Aenimal a écrit:
En tout cas, 10 ans après la sortie de WAT, il est toujours "in", alors que DAF, perdu dans les limbes de la "has-beenitude", sonne toujours aussi FADe (huhuhu)...
C'est ça la qualité : ça ne se démode pas!
Re: Laibach - WAT - 2003
Aenimal a écrit:
Je les ai vus 2 fois en concert (à Paris) à l'époque et personne ne dansait dans le public... Le truc, c'est que vous êtes tellement gays dans le Nord, qu'il vous en faut vraiment pas beaucoup pour mover votre body...
Non mais les concerts en France, vlà quoi! Surtout sur Paris, public de merde, ils ne sont p'tet pas gay, pourtant v'là le balai qu'ils ont dans le cul. 5 ans que je n'ai pas fait de concert là-bas, et ce n'est pas prêt de changer.
Et Hell:Symmetry ça le fait en concert! Moi j'te le dit! En 2010 à Anvers ça bougeait, et en 2011 à Lille ça bougeait!
Quand à Achtung, tu n'a pas la body attitude c'est tout! Excellent titre, pour moi c'est le second "tube" de WAT.
Aenimal a écrit:
En tout cas, 10 ans après la sortie de WAT, il est toujours "in", alors que DAF, perdu dans les limbes de la "has-beenitude", sonne toujours aussi FADe (huhuhu)...
C'est ça la qualité : ça ne se démode pas!
Oh putain, qu'est ce qu'il ne faut pas lire comme connerie....
Tiens d'ailleurs, j'ai vu les deux groupes d'affilés il y a 2 ans, sur la même scéne, devine qui ouvrait pour l'autre?
Sinon je ne sais pas si tu est allé récemment dans des club ou festoches électro/techno bien branchouille, mais DAF y fait encore trembler les murs. Mate les set-lists de The Hacker, Commuter, Gesaffelstein, Arnaud Rebotini et compagnie.
Au I Love Techno cette année, j'ai vu 8000 personnes bondir au plafond sur Verschwende Deine Jugend de DAF.
(Bon moi j'étais à celui de Gent, mais bon la flemme de chercher)
Bon sinon, pour le concours de bite DAF/Laibach, moi j'adore les deux, hein! J'ai rien contre Laibach........mais je ne laisserai personne rabaisser DAF!
(Je vais prendre mes gouttes, je reviens)
Re: Laibach - WAT - 2003
daf et laibach dépotent tous les deux points final !
pour revenir au sujet initial l' album wat est tres bon, le plus dancefloor mais il en est un peu déroutant pour les puristes(premiere période)
pour revenir au sujet initial l' album wat est tres bon, le plus dancefloor mais il en est un peu déroutant pour les puristes(premiere période)
chrisebm- Messages : 204
Re: Laibach - WAT - 2003
Tanz Mitth'Laibach a écrit:Je te crois sans peine, mais déjà moins que NATO, non ?
c' est clair !!!
chrisebm- Messages : 204
Re: Laibach - WAT - 2003
D'accord^^ Bah, en ce qui me concerne, il n'y a que Kapital où je n'accroche pas, je considère tous les autres comme indispensables... Mais, la période pur Indus n'est quand même pas ma préférée...
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