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Littérature érotique

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R-aZZo-R
Antoine Tomberouge
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Littérature érotique Empty Littérature érotique

Message par Antoine Tomberouge Sam 25 Fév - 22:42

Ne croyez pas que les siècles passés étaient ultra-bridés ! Loin de là, la littérature en témoigne abondamment

Si vous en connaissez, donnez-nous de quoi rire avec ces poèmes de cul dont regorgent les recueils (Pierre Perret a notamment publié une anthologie de poésie érotique, un must have)


Solitude, de Théophile Gautier (1864)

Je bande trop. De ma culotte
Je sors mon vit qui décalotte
Son champignon.
Etre à midi seul dans ma chambre,
En tête à tête avec son membre,
C’est du quignon!

Mon jacquemart’ me bat le ventre ;
Dans quelque chose il faut que j’entre,
Cul, bouche ou con.
Mais je ne vois pas ma voisine
Lançant son œillade assassine
De son balcon.

En vain Coco dresse sa huppe :
Dans la maison pas une jupe,
Pas un bonnet.
La pine au poing, pose équivoque,
À défaut de con, je t’invoque,
Veuve Poignet !

Grande Vénus masturbatrice,
Solitaire consolatrice
Des amoureux,
Puisque je manque de maîtresse
Accorde au moins à ma détresse
Tes plaisirs creux.

Prête-moi cette main adroite
Qui sait, d’une caresse étroite,
Saisir l’engin,
Et fait jouer la pompe à sperme
Entre les doigts qu’elle referme
Comme un vagin.

Enseigne-moi, j’y suis novice,
Ce jeu que Tissot nomme vice,
Ce jeu caché
Que Cupidon enfant pratique,
Épointant sa flèche érotique
Loin de Psyché.

Les pieds appuyés au chambranle,
Lentement d’abord je me branle,
Et puis presto :
Je développe mon extase,
Ponçant mon pilier de la base
Au chapiteau.

Mais la Chimère ouvre la porte.
Une femme entre, à gorge forte,
À reins puissants,
Qui retroussant chemise et cotte
Met sous mon nez sa grosse motte
Aux crins frisants ;

Puis souriante se retourne,
Et ne sachant par où j’enfourne
M’offre son cu.
Rubens, il faut que tu confesses
Par la ronde ampleur de ces fesses
Ton art vaincu !

Mais je l’empoigne par les hanches
Et j’écarte ses cuisses blanches
De mon genou ;
Déjà ma pine triomphante
De l’abricot forçant la fente
Y fait son trou.

Serrant le cul, haussant la croupe,
Les pieds en l’air comme en un groupe De Clodion,
Elle absorbe toute ma pine
Et retrouve de Messaline
Le tordion.

Un flot de liqueur prostatique,
Du temple mouillant le portique,
Écume au bord ;
Sous le choc du vit qui la pousse
Elle crie à chaque secousse :
Oh ! va plus fort !

Les yeux noyés, de plaisir pâle,
Jusqu’à la garde elle s’empale,
Comme autrefois
Du dieu Priape au fond d’un antre
Les filles s’enfonçaient au ventre
L’outil de bois.

Je la transperce d’outre en outre.
Le spasme arrive : un jet de foutre,
Un jet brûlant,
Parcourt mon dard comme une lave,
Jaillit, retombe, et de sa bave
Poisse mon gland.

Quand j’ai bien égoutté mon tube,
Je vois s’envoler le succube
Aux beaux seins nus,
Je deviens flasque, je débande,
Et je regrette mon offrande,
Fausse Vénus.

Sur mes doigts en nappes s’épanche
Déjà froide, la liqueur blanche ;
Tout est fini,
Et j’offre pour ton microscope
Le résultat de ma syncope, Spallanzani !(*)

(*) Spallanzani : C’est Lazzaro Spallanzani, un prêtre scientifique Italien, qui en Europe, en 1780, a découvert et décrit la fécondation d’ovules par des spermatozoïdes et qui fut le premier à réaliser une insémination artificielle (chez le chien) . Les spermatozoïdes se voient ainsément au microscope.

_____________


L'examen de Flora, de Louis Protat (1846)

Examen subi par Mademoiselle Flora, à l’effet d’obtenir son diplôme de putain et d’être admise au bordel de Madame Lebrun, 67 bis rue de Richelieu

Dix-sept ans, des yeux noirs et fendus en amande,
Avec des cheveux blonds, une bouche un peu grande,
Sans doute exprès et pour laisser voir en riant
Un brillant chapelet de perles d’Orient ;
Un sein rose, arrondi, ferme à ne pas le croire,
Un cul dur comme un marbre et plus blanc que l’ivoire,
Un con si mignonnet qu’il semblait que jamais
Même au vit d’un enfant il put donner accès !
Tel est en raccourci l’image ravissante
De Flora la putain, qu’on croirait innocente
Et vierge, tant ses yeux rayonnent de candeur,
Tant tout en elle exhale un parfum de pudeur,
Et qui vient cependant, loin d’être encore novice,
Ayant fait dès longtemps ses débuts dans le vice,
Sans avoir peur, sans être émue un seul instant,
Et comme devinant un succès éclatant,
Passer cet examen aux fatales épreuves
Pour lequel la Lebrun demande tant de preuves !
Dont il faut nettement, sans hésitation,
Résoudre EX ABRUPTO toutes les questions,
Pour acquérir le droit de voir couler sa vie
Dans ce charmant bordel que toute fille envie,
D’y vendre au poids de l’or toutes les voluptés,
Et des charmes souvent qu’on n’a pas achetés.
À midi, dans la salle en ce but préparée,
De toutes ses putains la Lebrun entourée,
Assise gravement sur un moelleux sopha,
Tenant sur ses genoux un énorme angora,
Donne l’ordre de faire entrer la néophyte.

La jeune fille fut aussitôt introduite.

Un simple peignoir blanc, à peine retenu,
Laissait entièrement ses épaules à nu,
Et sa gorge charmante, au lieu d’être enfermée
En un affreux corset qui l’aurait déformée,
Montrant à découvert ses deux globes polis,
Se tenait d’elle-même et sans faire aucun pli.

Elle était ravissante !... Aussi, dans cette salle,
Où pas une en beauté ne se croit de rivale,
Chacune, malgré soi, sentant ce qu’elle vaut,
Au lieu de l’admirer lui découvre un défaut :
L’une de ses cheveux critique la nuance,
Et prétend hautement qu’ils frisent la garance ;
L’autre dit que sa gorge a l’air d’un mou de veau,
Et toutes sont d’accord que ce n’est qu’un chameau !

Flora, sans s’inquiéter de leurs criailleries,
D’un geste réfuta leurs sottes railleries,
Et jusques au nombril retroussant son peignoir,
Leur montra qu’étant blonde elle avait le poil noir.
Nulle autre ne fit voir une beauté pareille !...
Prises au trébuchet, toutes, baissant l’oreille,
Ne purent rien trouver contre un tel argument,
Et gardèrent alors un silence prudent.

La Lebrun qu’amusait beaucoup cette aventure,
Pour sa nouvelle fille en tira bon augure :

– Petite, lui dit-elle, allons, viens te placer
Sur ce tabouret-là : je m’en vais commencer.
Pour être admis ici, sais-tu bien, ma chérie,
Qu’il faut être très forte en polissonnerie ?...
Que pour vendre l’amour, il ne nous suffit pas
D’avoir de jolis yeux, d’avoir de frais appas,
Une gorge bien ferme et des fesses bien blanches,
Une croupe soignée, un beau cul et des hanches ?...
Qu’il faut de tous ces dons savoir bien se servir,
Savoir les employer à donner du plaisir
À ceux qui dans nos bras cherchent la jouissance,
Ensemble ou l’un d’eux seul, selon la circonstance,
Surtout selon l’argent donné par le michet ?...
Qu’il faut promettre avant d’enlever son corset,
Et jamais ne l’ôter, à moins pourtant que l’homme
Ne se laisse tenter et ne triple la somme ?...
Mais au lieu d’examen je fais une leçon ;
Assez comme cela... Sais-tu d’abord quel nom
Donner à l’instrument par où le mâle pisse
Et par lequel aussi lui vient la chaude-pisse ?

FLORA
L’académicien dit : mon VIT ; le médecin
Ma VERGE ; le curé : mon MEMBRE ; une putain :
La QUEUE ; il est nommé FINE par la lorette ;
Un CHOSE ou bien CELA, par une femme honnête ;
JACQUES, par le farceur ; BRAQMARD, par l’étudiant ;
La BABITE au petit, par la bonne d’enfant ;
Le jeune homme puceau l’appelle son AFFAIRE ;
L’ouvrier, son OUTIL ; la grosse cuisinière,
Une COURTE ; il devient DARD avec le pioupou,
Mais si vous entendez : Mon NŒUD ! c’est le voyou !

LA LEBRUN
Parfaitement, la chose est très bien expliquée
Et par personne ici ne sera critiquée.
Peux-tu me dire aussi tous les différents noms
Que l’on donne parfois aux deux brimborions
Qui sont pendus après ?...

FLORA
J’essayerai. Les arsouilles,
Si vous les embêtez, vous répondent : Mes COUILLES !
L’apprenti carabin dit, en se rengorgeant :
Ça, c’est un TESTICULE ! un banquier, un agent
De change, un financier disent qu’ils ont des BOURSES ;
Un vieux passionné les appelle les SOURCES
D’OÙ JAILLIT À FLOTS BLANCS LA SÈVE DU PLAISIR...
Que rarement, hélas ! il parvient à saisir !
Le troupier, mes ROUSTONS ; le cocher, mes ROUPETTES ;
Le marchand de coco, mes GOURDES ; les grisettes,
Des MACHINES...

LA LEBRUN
Très bien, petite. Sur le con
Je ne te ferai pas la moindre question ;
Tu connais cet objet. – Puis la langue française
Est encore aujourd’hui si pauvre et si niaise,
Qu’elle n’a vraiment pas deux termes pour nommer
Ce petit trou mignon qui sait si bien charmer,
Source de volupté si douce et si suave.
Et duquel, bien souvent, l’homme devient esclave !
Et maintenant, voyons si tu sais bien comment
Des deux sexes on peut nommer l’accouplement ?

FLORA
Tout le monde à peu près, putain ou femme honnête,
Ministre ou chiffonnier, marquise ou bien grisette,
Dit FAIRE ÇA ; PINER est le mot des maçons ;
Monter chez elle en lui disant : OURSONS !
Est une expression commune, saugrenue
Propre aux palefreniers ! la femme entretenue
Dit : AIMONS ! le commis se plaît à ROUSCAILLER,
Le terme que les vieux préfèrent employer
Est ENFILER ; aux champs, le paysan BOURRIQUE.
JE VAIS TIRER MON COUP, MA CRAMPE, ou bien MA CHIQUE,
Dit le futur Gerbier, et l’homme marié
BAISE, tout simplement, quand il peut, sa moitié.

LA LEBRUN
Connais-tu de baiser les diverses manières ?

FLORA
Toutes ce serait trop ! mais les plus ordinaires,
C’est VENTRE CONTRE VENTRE et la femme dessous ;
Celle-là satisfait à peu près tous les goûts ;
Celui dont la pine est mollasse, filandreuse,
Et lente à décharger, FOUT À LA PARESSEUSE.
EN LEVRETTE est encore un moyen fort joli
Quand on a sous son ventre un cul ferme et poli :
C’est pour faire un enfant une bonne recette
Qui fut, dit-on, donnée à Marie-Antoinette ;
Louis seize, enchanté, tellement en usa
Que depuis autrement jamais il ne baisa.
Mais, je dois l’avouer, par-dessus toute chose,
Je préfère en amour une certaine pose :
Le mâle sur le dos sous la femme est placé,
Son corps est fortement avec l’autre enlacé ;
La femme, d’une main, lui pelote la couille ;
L’autre, dans mille endroits en tous sens le chatouille ;
L’homme, de sa main droite, ou lui FAIT POSTILLON,
Ou la glisse en dessous et lui branle le con ;
La gauche, autour du cou bien doucement passée,
Taquine le bouton de la gorge agacée ;
Il admire du cul les bonds impétueux,
Qui s’élève, semblable aux flots tumultueux,
Redescend aussitôt pour s’élever encore,
Alimente et nourrit le feu qui le dévore !...
Les membres sont mêlés, les souffles confondus,
Les deux corps en un seul semblent s’être fondus...
Le foutre à flots brûlants de la pine s’élance !...
C’est une volupté, c’est une jouissance
Qu’on éprouve et ressent, sans pouvoir l’exprimer...
On ne voit, n’entend rien... on vient de se pâmer !

LA LEBRUN
Quel est pour le plaisir l’heure la plus propice !

FLORA
Selon moi, c’est le soir. Dès que le sacrifice
Se trouve consommé, l’on se tourne le dos,
Et sur vos fronts Morphée effeuillant ses pavots,
Pendant que la veilleuse agonise dans l’urne,
On peut faire à deux nez un superbe nocturne !
Pour un COUP DU MATIN j’ai de l’aversion,
Et je ne m’y soumets qu’avec répulsion :
Le lit est imprégné de cette sueur moite
Qui fait toujours trouver large la plus étroite,
Car du con qu’elle baigne elle amollit le bord,
Et, sans rien ressentir, le vit entre et ressort ;
Puis, lorsqu’on a dormi, l’haleine est si mauvaise,
Que pour FAIRE UNE LANGUE on n’est pas à son aise ;
Enfin, beaucoup sont pris de ce désagrément
Qui frappait le matin sur mon dernier amant :
S’il bandait, de pisser c’est qu’il avait envie,
Et sa queue en était tellement engourdie
Qu’il ne déchargeait pas... S’il venait à pisser
Et qu’ensuite il voulût encore recommencer,
J’avais beau patiner sa couille renfrognée,
Lui faire avec cinq doigts la PATTE D’ARAIGNÉE,
Sa pine, peu sensible à mes soins superflus,
Demeurait flasque et molle et ne rebandait plus.

LA LEBRUN
Je suis de ton avis ; aussi lorsque ma motte,
Qui n’est plus aujourd’hui qu’une vieille marmotte,
Rayonnait de fraîcheur, de sève et de santé,
Et que mon clitoris, par tous étant fêté,
Aurait pu faire au tien beaucoup de concurrence,
Au soir j’ai, comme toi, donné la préférence.
J’ai longtemps exercé ! mais j’ai vu rarement
Une putain sachant branler parfaitement :
As-tu fait là-dessus une étude profonde
Et te sens-tu de force à contenter ton monde ?

FLORA
Je l’espère... et pourtant si j’ai reçu du ciel
Ce talent admirable et providentiel,
– Car on peut devenir une bonne fouteuse,
Mais on ne devient pas, il faut naître branleuse ! –
Toutefois la pratique et l’art et le travail
M’ont nécessairement appris plus d’un détail
Dont je sais à propos faire un très bel usage,
Selon l’individu, surtout selon son âge.
Mais, pour faire jouir, j’ai d’ailleurs un moyen
Qui jusques à ce jour m’a réussi très bien ;
Du vit dans mes deux mains je fais rouler la tête
Vite et fort ; par instants tout à fait je m’arrête...
Quand la pine se gonfle et que le foutre est prêt,
En pressant le canal j’en modère le jet ;
Je bouche quelquefois tout à coup la soupape,
Et par petits filets seulement il s’échappe...
Et ce manège-là, plusieurs fois répété,
Au suprême degré porte la volupté !

LA LEBRUN
Au moyen de la langue as-tu parfois d’un chibre,
Sans le secours des mains, fait raidir chaque fibre,
Et rien qu’en lui pompant l’extrémité du gland,
Fait jaillir de son tronc un foutre ruisselant ?

FLORA
J’ai souvent à ce jeu prêté mon ministère,
J’en connais les secrets, les ruses, le mystère...
Cependant, en suçant, il est bon que la main
Joue autour des roustons un air de clavecin,
Et lorsque du plaisir est arrivé le terme,
Dans ma bouche je sais conserver tout le sperme.

LA LEBRUN
Dans mon bordel souvent il vient beaucoup de vieux,
– Ce sont ceux-là d’ailleurs qui nous payent le mieux ;
Sais-tu par quel moyen, petite, on les amuse
Et de quelle façon à leur égard on use ?

FLORA
Le vieux plus que le jeune aime à polissonner.
Parfois il lui suffit de voir, de patiner,
De poser sur la motte une brûlante lèvre :
Il satisfait ainsi son amoureuse fièvre ;
Mais souvent, par malheur, tous ces attouchements,
L’aspect de ces appas jeunes, frais et charmants,
Ces formes en tout sens trop longtemps regardées,
Dans son crâne embrasé font germer des idées !
C’est en ce moment-là, pour le mettre en état
Et pouvoir arriver à quelque résultat,
Qu’il faut de son métier connaître les roueries,
Et n’être pas novice en polissonneries !
Dans les bordels soignés, il est un instrument
Qui pour un pareil cas sert admirablement :
Ce sont tout simplement deux très fortes ficelles
Qu’on lui noue en passant par-dessous les aisselles ;
On le tient quelque temps suspendu dans les airs...,
Alors, pour l’exciter et lui raidir les nerfs,
Tantôt on fait glisser sur ses couilles pendantes
De la plume de paon les barbes irritantes,
Tantôt, avec le doigt, fourré profondément,
On cherche à stimuler les chairs du fondement ;
Des pieds on lui chatouille artistement la plante ;
On fait une omelette, et dès qu’elle est brûlante,
On l’applique aussitôt sur son vieux cul ridé...
Si son vit impuissant n’a pas encore bandé
Malgré tous les moyens qui lui viennent en aide,
Comme à tous les grands maux il faut un grand remède,
On saisit le paquet de verges à deux mains,
On fustige le vieux sur la chute des reins...
La douleur qu’il éprouve est quelquefois bien grande.
Mais il ne se plaint pas : il est heureux... il bande !
On le décroche alors, on le met sur un lit...
Pendant longtemps encore on lui branle le vit...
À force d’agiter cet antique viscère,
On en tire à la fin quelques gouttes d’eau claire !
Il est vrai que le corps, par mille excès usé,
Demeure anéanti, moulu, rompu, brisé ;
Qu’il est sans voix, sans souffle, et qu’un bon rhumatisme
Est fort souvent, hélas ! le prix de son cynisme.
Mais lorsque nous avons rempli notre devoir
Et fait de notre mieux, nous n’avons pas à voir
De quel mauvais côté se tourne la médaille...
Qu’on amène un sapin, et que le vieux s’en aille !

LA LEBRUN
Je ne t’ennuierai plus que d’une question :
Connais-tu bien les goûts de chaque nation ?

FLORA
L’Allemand ne fait rien... il vient, regarde, paie
En or, et quand il s’est fait rendre sa monnaie,
S’en va fort satisfait... Le Suédois, dit-on,
Aime qu’on lui taquine un peu le HANNETON ;
Le Russe GAMAHUCHE, et l’Italien ENCULE ;
L’Anglais, même au bordel, stupide, ridicule,
Fait laver quatre fois le con de la putain,
Puis quand il est sûr, en y mettant la main
Et le nez, que la place est bien propre et bien nette,
Sans mot dire il se fait SECOUER LA HOULETTE...
L’Espagnol amoureux se fait POMPER LE DARD ;
En aisselle, en tétons, le Turc met son braquemard ;
Le Français, plus adroit, plus fécond en pensées,
N’a pas à cet égard de routes bien tracées :
Selon l’âge, l’époque, et selon ses désirs,
Il sait habilement varier ses plaisirs ;
Mais quand parfois il trouve une motte bien fraîche,
Ce qu’il aime avant tout, c’est faire TÊTE-BÊCHE !

LA LEBRUN
Je suis contente... Après un pareil examen,
Tu me feras honneur et profit. Dès demain
Je ferai demander ta carte à la police,
Et tu pourras alors commencer ton service.

La Lebrun tint parole... et du bordel, depuis,
Flora fait les beaux jours – surtout les belles nuits.


Dernière édition par Antoine Tomberouge le Dim 27 Jan - 22:06, édité 3 fois
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Message par R-aZZo-R Sam 25 Fév - 23:54

Theophile Gautier! Non pas toi! Un obsédé du sequse! Sad

Lui qui me parlais de printemps enchantés et de zoziaux multicolore! je suis outré!


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Message par Antoine Tomberouge Dim 26 Fév - 0:12

Tous sont passés par là, Verlaine, Rimbaud, Nouveau, j'en passe et des tonnes. Le cul c'est le sujet préféré des hommes, et des écrivains a fortiori, qui sont généralement de sacrés pervers

A l'église, de Germain Nouveau

Elle était à genoux et montrait son derrière
Dans le recueillement profond de la prière.
Pour le mieux contempler j'approchai de son banc:
Sous la jupe levée il me sembla si blanc
Que dans le temple vide où nulle ombre importune
N'apparaissait au loin par le bleu clair de lune,
Sans troubler sa ferveur je me fis son amant.
Elle priait toujours. Je perçus vaguement
Qu'elle bénissait Dieu dans le doux crépuscule.
Et je n'ai pas trouvé cela si ridicule.
Antoine Tomberouge
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Message par Antoine Tomberouge Mer 25 Avr - 21:47

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Message par Antoine Tomberouge Dim 27 Jan - 22:25

Allez, résurr-érection de ce topic fripon Hi hi

La vierge amoureuse

Voici la vierge au sein fleuri,
A qui les nuits de mai sont dures,
Et qui prend son doigt pour mari,
Chaque soir sous les couvertures.

Son urine au parfum troublant
S'écoule en cascade rebelle,
Et les bords du pantalon blanc
Font une ogive à sa chapelle.

Elle rêve d'un beau gars nu
Qui, bien vautré sur sa poitrine,
Pisserait à jet continu...
Autre chose que de l'urine.

Louis Perceau


La fille malheureuse

Comment goûter quelque repos ?
Déjà quinze ans font mon partage.
J’ai le con propre au mariage ;
Et nul vit n’apaise mes maux.
Hélas ! dans cet âge prospère,
Qui semble fait pour les plaisirs,
Je ne connais que les désirs ;
Ici l’on ne fout que ma mère.

Un amant tendre et plein d’appas,
Calmerait ma peine cruelle.
Dieux ! quel plaisir pour Isabelle
De décharger entre ses bras !
Sa pine, aussi longue que dure,
Réaliserait mon bonheur ;
Mais, dans ce séjour de douleur,
Il n’en a même pas en peinture.

Si, pour dissiper mon chagrin,
Je contemple le voisinage,
Alors des pines de passage
Agitent de nouveau mon sein.
Faut-il, ô désespoir extrême,
Que je me serve de mes doigts,
Tandis qu’un des vits que je vois
Ferait si bien tout ce que j’aime ?

A l’aspect du plus mince engin,
Ma gorge s’enfle, elle est brûlante,
Une flamme encor plus ardente
Pétille au fond de son vagin.
Oui, je le dis à la Nature,
Si le père éternel bandait,
Assurément il souffrirait
De voir le tourment que j’endure.

Anonyme, 1793.


Duettino

Les nuages faisaient le gros dos dans le ciel.
Par l'air pesant flottaient des effluves d'orage.
Je restai sur ma chaise, affalé, sans courage,
Troublé, rêvant à quelque Eden artificiel.

De ma fenêtre alors j'aperçus ma voisine,
Ce fruit vert interdit à ma lubricité,
Comme moi sous le coup de l'électricité,
Sans doute, - car sa main s'égarait, enfantine.

Au jupon retroussé sur un ventre ivoirin :
Son clitoris braquait sous l'impalpable crin
Le médian branleur humecté de salives...

Au bordel le plus proche, éperdu, je m'encours
Et revins dès que j'eus dégorgé mes olives...
- La vierge aux doigts vaillants se tisonnait toujours !

Theodore Hannon


Valse des adieux

Te souviens tu, ô ma folle maîtresse
Du soir charmant de printemps parfumé
Où de ta main passée entre mes fesses
Tu me faisais des pattes d'araignée?

Dans les transports d'une ivresse complète
Tu me disais: "Si tu veux cher amant
Je vais te faire une belle minette"
Plaisir divin dont j'étais ignorant

Prenant ma verge entre tes mains fluettes
Tu mui donnais de jolis noms d'oiseau
Sur mon ventre tu reposais ta tête
Tes noirs cheveux me chatouillait la peau

Ah! Je sentais courir ta langue agile
De mon méat jusques au périnée
Pour terminer en ouvrire habile
Entre tes dents tu me pris tout entier…

Un log frissons parcourut tout mon être
Un spasme exquis m'agita tout entier
Et je sentis le long de mon urètre
Tout mon amour à long flots remonter

Quand je sortis de l'extase amoureuse
Je vis alors qu tu sautais du lit
Tu t'écriais de la voix si joyeuse
"Oh! Mon chéri, comme tu m'en a mis!"

Je pense encore à ta folle caresse
Mais tu n'es plus ingrate à mon côté
Un autre hélas ! éprouvant ta tendresse
Goûté à son tour ce bonheur regretté.

Parfois aussi dans mes nuits d'insomnie
Ton souvenir vient soudain me hanter
Ma main s'essaie à remplacer ma mie
Et je vide ma coupe à sa santé.

Anonyme, vers 1900
Antoine Tomberouge
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Message par Wawash Thunder Ven 29 Mar - 23:08

Le seul truc que j'ai lu qui pourrait s'approcher de la littérature érotique c'est le Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation de Pierre Louÿs. Mais faut le prendre au 10 000e degré ... même si vraiment, je lirai plus ça maintenant.

Il est en entier ici: http://www.cypherpress.com/books/manueldecivilite/manueldecivilite.pdf

Spoiler:
Wawash Thunder
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http://rockthiswayforum.forumsactifs.com/forum

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Message par Tanz Mitth'Laibach Sam 30 Mar - 12:18

Non mais Laughing je savais que nos ancêtres les gaulois étaient moins coincés qu'on ne le croit, mais au point d'écrire ça, quand même Laughing Bon, ce n'est pas plus drôle que ça, mais je n'aurais pas cru !
Tanz Mitth'Laibach
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Message par Aenimal Sam 30 Mar - 16:51

Je suis en train de lire Justine ou les malheurs de la vertu de Sade : ça compte? Hi hi
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Message par Antoine Tomberouge Mer 3 Avr - 22:50

Ben techniquement oui scratch D'ailleurs, je l'avoue j'ai jamais lu Sade (tant de gens semblent l'avoir lu que je suppose que c'est la teu-hon si ce n'est pas son cas à soi), donc je ne sais pas quelle est la teneur de ses bouquins
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Message par Aenimal Jeu 4 Avr - 19:57

Antoine Tomberouge a écrit:Ben techniquement oui scratch D'ailleurs, je l'avoue j'ai jamais lu Sade (tant de gens semblent l'avoir lu que je suppose que c'est la teu-hon si ce n'est pas son cas à soi), donc je ne sais pas quelle est la teneur de ses bouquins

Effectivement.

Bah, j'ai 35 ans et c'est mon 1er Sade, alors... Ce que j'en dit (sachant que j'en suis à peu près à la moitié) : roman philosophique, où le voyage "initiatique" de la malheureuse Justine n'est qu'un prétexte permettant à Sade d'exploser ses idées sur l'homme, ses passions (principalement ses vices), son rapport à la morale (religieuse en particulier) et sur Dieu (entre autres).
Donc, c'est beaucoup moins caricatural que l'image que la "culture populaire" en donne... et ce malgré les nombreuses descriptions érotico-p.o.r.n.ographiques d'il y a 200 ans (c'est très (très) imagé) qui sont "distrayantes" au début, mais un peu répétitives au fur et à mesure (et peut-être rébarbatives à la fin?). Après, cela renforce la vision nihiliste (voire satanique) du monde de Sade : la répétition continue de la violence corporelle dans un monde clôt. Violence corporelle ambivalente à la fois intérieure (de par les passions des tortionnaires à expurger) et extérieure (de par les sévices reçus par les victimes).

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Message par Antoine Tomberouge Jeu 4 Avr - 22:38

Aenimal a écrit:malgré les nombreuses descriptions

Est-ce écrit avec une déplaisante vulgarité, ou réussit-il le tour de force d'écrire correctement ? Il est connu qu'il n'y a point d'exercice littéraire plus âpre, pour qui aspire à produire une oeuvre de qualité, que la description d'une scène de cul, donc j'apprécierais de savoir, en quelques mots, comment il a affronté cet écueil Smile

Je suppose que si Sade a fait école, c'est parce qu'il expose un point de vue intéressant, mais bon, j'imagine qu'on reste éloigné d'une aspiration à la morale et à l'obéissance à Dieu ninja

Et une fois "Justine" terminé, il te faudra lire un bouquin de son contraire, Sacher-Masoch Hi hi
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Message par Aenimal Ven 5 Avr - 18:11

Est-ce écrit avec une déplaisante vulgarité, ou réussit-il le tour de force d'écrire correctement ?
j'apprécierais de savoir, en quelques mots, comment il a affronté cet écueil

Non, c'est pas vulgaire, mais plutôt très "imagé" (n'oublions pas que ce roman est sorti en 1791). Le truc, c'est que chaque scène érotico-sexuelle est en même temps accompagnée de tortures plus ou moins violentes, d'où le terme de "sadisme" aujourd'hui employé. Et tout y passe : homosexualité, inceste, et même pédophilie ou coprophagie... Shocked Un extrait vaut mieux qu'une tentative de description. Voici la façon dont un bandit de grand chemin essaie d'expliquer à Justine le "bien-fondé" de la sodomie (tiens, y passe ce mot Hi hi ) :

"...une fille a plus d'une faveur à donner, et Vénus avec elle est fêtée dans bien plus d'un temple ; je me contenterai du plus médiocre ; vous les savez, ma chère, près des autels de Cypris, il est un antre obscur où vont s'isoler les amours pour nous séduire avec plus d'énergie ; tel sera l'autel où je brûlerai l'encens ; là, pas le moindre inconvénient, si les grossesses vous effraient, elles ne sauraient avoir lieu de cette manière, votre jolie taile ne se déformera jamais... Rien ne peut trahir une fille de ce côté-là, quelque rude ou multipliées que soient les attaques ; dès que l'abeille en a pompé le suc, le calice de la rose se referme ; on n'imaginerait même pas qu'il ait pu s'entrouvrir. Il existe des filles qui ont joui dix ans de cette façon, et même avec plusieurs hommes, et qui ne s'en sont pas moins mariées comme toute neuves après. Que de pères, que de frères ont ainsi abusé de leurs filles ou de leurs soeurs, sans que celles-ci en soient devenues moins dignes de sacrifier ensuite à l'hymen! Faut-il vous dire plus, Justine, si ce temple est le plus secret, c'est en même temps le plus volupteux ; on ne trouve que là ce qu'il faut au bonheur, et cette vaste aisance du voisin est bien éloignée de valoir les attraits piquants d'un local où l'on atteint qu'avec effort, où l'on est logé qu'avec peine ; les femmes même y gagnent et celles que la raison contraignit à connaitre ces sortes de plaisir, ne regrettèrent jamais les autres."

Je suppose que si Sade a fait école, c'est parce qu'il expose un point de vue intéressant, mais bon, j'imagine qu'on reste éloigné d'une aspiration à la morale et à l'obéissance à Dieu

Bah ouais, c'est Sade : un vrai rebelle en "guerre" contre les préceptes moraux du christianisme de l'époque. Même si il ne se revendique pas ouvertement sataniste, Sade expose sa morale anti-chrétienne, ce qui en fait un adversaire du christianisme, et donc un "suppôt" de Satan, qui signifie "adversaire" en Hébreu.

Et une fois "Justine" terminé, il te faudra lire un bouquin de son contraire, Sacher-Masoch

Déjà fait! J'ai lu La Vénus à la fourrure (1870) il y a 4-5 ans (mais j'en garde pas forcément un souvenir impérissable. Peut être à cause de la traduction?)

Le mieux, c'est encore le morceau du VELVET UNDERGROUND inspiré par le roman Wink :



gooood
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Message par Antoine Tomberouge Sam 6 Avr - 19:34

Aenimal a écrit:n'oublions pas que ce roman est sorti en 1791

Tu veux dire par là que ce n'était pas une époque où l'on usait de vocables grossiers ? Détrompe-toi ! Hi hi

La poésie du paragraphe que tu as posté me surprend ; j'avoue que je n'ai pas l'habitude de lire une description de sodomie, acte relativement fréquent dans ce domaine de la littérature, qui n'emploie pas les termes "cul", "enculer", "croupe" ou "derrière", ni même l'un des innombrables sobriquets dont on affuble le bâton viril
Sade a été costaud pour en parler si précisément tout en le faisant par des voies détournées Hi hi

Aenimal a écrit:Le truc, c'est que chaque scène érotico-sexuelle est en même temps accompagnée de tortures plus ou moins violentes

Je n'ai jamais été en mesure de répondre à la question "qui est ton auteur préféré ?". Maintenant je sais que ce sera Sade :flaga:

Le mieux, c'est encore le morceau du VELVET UNDERGROUND inspiré par le roman Wink

Jamais été séduit par ce groupe tant pis
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Message par didou Lun 8 Avr - 2:21

Aenimal a écrit:[:



gooood

"Venus In Furs", excellent morceau gooood

Vous m'avez donné envie de lire cet auteur, "La Philosophie Dans Le Boudoir" (1795) traine quelque part, je le lirais et donnerais des impressions.
Une question, Aenimal, et à tous ceux qui ont lu Sade, n'est-ce pas soft comparé à ce qui est sorti par la suite dans le domaine de l'érotique et assimilé (lecture sexuelle)?
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Message par Aenimal Lun 8 Avr - 5:28

didou a écrit:Une question, Aenimal, et à tous ceux qui ont lu Sade, n'est-ce pas soft comparé à ce qui est sorti par la suite dans le domaine de l'érotique et assimilé (lecture sexuelle)?

Soft sur la forme ou le fond? Parce que, comme je l'ai déjà dit, si Sade est plutôt soft sur la forme, il est assez hard sur le fond. Après, j'ai pas d'éléments de comparaison, étant donné que la littérature érotique n'est pas vraiment un truc qui me branche (je préfère les essais philosophiques sur le sujet ou bien les "romans sociologiques" sur le sujet. D'ailleurs, ce que je préfère dans Justine..., c'est les passages où il expose sa philosophie, et pas les "scènes de cul"). Mais je pense qu'il doit y avoir à boire et à manger.

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Message par Antoine Tomberouge Lun 8 Avr - 16:05

Ca dépend ce que tu veux dire Didou en employant les mots "par la suite"

Si tu parles des pléthoriques romans de cul qui sont publiés de nos jours ou depuis quelques décennies (les SAS et cie... Laughing ), c'est plus cru par défaut de talent
Ils n'ont pas l'habileté de jouer avec la langue française comme l'a vraisemblablement fait dans son oeuvre monsieur le Marquis

Du coup ils en sont réduits à être prosaïques, si ce n'est ordurier, et peuvent même être entraînés dans l'escalade dans la perversion par manque d'imagination (cependant, pour ce dernier point, je pense que c'est rare)
Comme je l'ai dit, bien écrire le cul est l'une des choses les plus ardues pour les écrivains

Après, il y en a certains, de bouquins érotiques, qui ont marqué la littérature du XXè siècle, comme l'Ennui d'Alberto Moravia

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Message par didou Lun 8 Avr - 17:16

@Aenimal: Sur le fond, ce me semble plus intéressant à analyser.

@Tomberouge: Je parles là bien des textes érotiques parus après ceux de Sade.

Ma question peut ètre comprise plutôt comme "L'oeuvre de Sade peut-elle ètre considérée comme dépassée voire obsolète par rapport à d'autres œuvres parues par la suite traitant de l'érotisme?".
Si tant est bien sur que l'on peut trouver une forme d'obsolescence dans le domaine de l'érotisme (ce qui est bien plus courant dans la sf).
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